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Géraldine Cruz, une mère de famille de trois enfants, appuie les revendications des enseignants et du personnel de soutien, mais dit avoir à cœur la réussite scolaire de sa fille.
«Je vais attendre les trois jours, mais j’espère qu’ils seront entendus», a-t-elle confié à Noovo Info, mercredi.
Si les parents souhaitent un dénouement d’ici la semaine prochaine, le syndicat est peu optimiste.
Le mardi 21 novembre, les employés de soutien seront en grève dans les établissements du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), y compris ceux qui travaillent dans les services de garde.
Hanane Khiouk, une éducatrice en services de garde, mentionne qu’elle risque d’être dans l’obligation d’apporter son enfant avec elle sur les piquets de grève la semaine prochaine.
«Son père ne peut pas arrêter de travailler», a-t-elle déploré.
Une autre mère de famille confie ne pas encore trouver de solution en vue de la grève de la semaine prochaine.
«Beaucoup d’employés sont sous-payés. On manque de bras dans les écoles, ça met en péril la sécurité des enfants. Beaucoup d’enseignants partent en arrêt de travail», a critiqué Valery Iliev, éducateur spécialisé à Montréal.
Pourquoi fermer les écoles alors qu’en théorie le personnel enseignant pourrait être devant les bancs d’école? Le CSSDM n’a pas voulu répondre et a refusé notre demande d’entrevue.
Le 23 novembre, ce sera au tour des enseignants de déclencher la grève. Ils seront de retour en classe le lendemain, à l’exception des employés de la FAE, qui a voté en faveur d’une grève générale illimitée.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.