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Une attitude qui est «déplorable», selon Caroline Senneville, présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
En entretien avec Noovo Info, Mme Senneville, souligne que la décision d’Amazon envoie clairement «un message d’intimidation» pour tous les autres entrepôts et centre de distribution au pays.
«C’est comme de dire aux gens "prenez votre trou, ne dites rien, n’exercez surtout pas vos droits parce que sinon vous allez perdre votre job" et c'est ça qui rend la décision d’Amazon inacceptable», déplore la présidente de la CSN.
Elle rappelle d’ailleurs que l’entreprise Amazon a déjà été condamnée au Québec par le Tribunal administratif du travail pour intimidation lors de tentatives de syndicalisation. «La décision de se syndiquer appartient aux travailleurs et non à l’employeur, qui n’a pas à s’ingérer et n’a surtout pas à faire peur à ses travailleurs parce qu’ils exercent un droit qui est prévu aux Chartes.»
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