Accompagné de Chris Rock et de plusieurs autres vedettes de l’industrie de la musique et de la télé, entre autres, le DJ américain de 44 ans a documenté sur les réseaux sociaux et en entrevue son périple de près de 10 kilomètres dans la boue vers la sortie du site.
Selon sa description des événements, il était impossible de sortir du festival en voiture à cause de la boue.
«Il n’y avait pas d’information», a relaté Diplo. «On s’est regroupés pour voir si on pouvait marcher vers la sortie.»
«C’était la seule façon de faire. Marcher. Nous avons planifié notre excursion du lendemain matin et sommes partis.»
Le DJ trouvait qu’il n’était pas si difficile de s’en sortir, tant qu’on ne marchait pas dans les traces de pneus. Il s’agissait simplement de se rendre à la route pavée qui mène à Gerlach, la localité la plus près. «Nous avons marché environ trois heures dans la boue.»
Les organisateurs ont bloqué l’accès au festival et toute circulation des véhicules sur le vaste terrain du festival. «On était comme : Regardez, on peut sortir», a raconté Diplo. «Personne n’allait nous empêcher de marcher. C’était un défi mais, en fait, c’était un des meilleurs moments du voyage: sortir de là et s’amuser, voir le désert, marcher dans la boue, rencontrer des fans…»
Malgré tout, le DJ a eu de bons mots au sujet des organisateurs de Burning Man, qui sont «très préparés» à ses yeux.
«Ceux qui avaient du mal à se gérer ont peut-être eu peur, mais ce n’était pas si pire», a-t-il commenté en minimisant la gravité de la situation.
«Il n’y a pas eu d’éclosion d’Ebola comme j’ai vu dans des memes, il n’y a pas eu de cannibalisme…», a-t-il déclaré, le sourire aux lèvres.
Un événement est toutefois venu ternir les festivités, qui ont attiré des dizaines de milliers de personnes. Les autorités enquêtent sur un décès et s'efforcent d'ouvrir des voies de sortie d'ici la fin de la longue fin de semaine de la Fête du Travail.