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Le 3 août 2019, son fils a reçu 62 coups de couteau de la part de son meurtrier Samuel Goulet dans un parc de l'arrondissement Fleurimont, à Sherbrooke.
Même si Karine Cameron est arrivée après l'événement, elle a été témoin du bain de sang sur les lieux du crime. Elle raconte ne pas avoir pas eu «la force» de retourner au travail par la suite, notamment en raison des procédures judiciaires.
Malgré tout, elle a essayé d'avoir de l'aide des instances gouvernementales, notamment à travers le programme d'indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) pour mieux faire son deuil.
«Je suis arrivée quand les pompiers étaient en train de nettoyer», a-t-elle expliqué à Noovo Info. «Il y avait beaucoup beaucoup de sang, mais ce n'est pas pris en considération parce que son corps n'était plus là. Je ne suis pas considérée comme une victime.»
La mère a commencé son deuil une fois les procédures judiciaires terminées. «À ce moment-là [pendant les procédures], on oublie le côté décés. Quand tout ça se termine, le corps lâche», a-t-elle avoué. Encore aujourd'hui, la douleur est toujours bien présente.
La mère a d'ailleurs fait un tatouage d'un arbre de vie marquant le «lien entre le ciel et la terre», soit entre Thomas et elle-même, «pour toujours», a-t-elle dit.
Karine Cameron a trouvé aussi la paix en se lançant dans l'écriture. Elle a ainsi partagé quelques mots à Noovo Info.
«Même après la mort, il y a de la vie, des couleurs, de la paix et de la joie grandissante», a-t-elle lu. «Son regard doux, son rire enjôleur et ses câlins apisants resteront à graver pour toujours dans nos coeurs.»
«Thomas est toujours là avec moi. Il fait toujours partie de ma vie.»
Voyez le reportage d'Alexandra Paré dans la vidéo.