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Malgré les milliards de dollars investis dans le projet et les promesses de déplacements plus rapides, certaines personnes déplorent qu’elles devront passer plus de temps dans le transport en commun pour rejoindre leur destination.
La fin de certains autobus express, notamment les lignes 45 et 90 traversant le pont Samuel-De-Champlain changera drastiquement les habitudes d’environ 10 000 personnes qui empruntaient quotidiennement le trajet.
Dans certains cas, ils devront faire un arrêt supplémentaire avant d'arriver à destination.
«Durant les heures de pointe, les autobus vont directement au centre-ville. Mais avec le REM, elles n’iront plus au centre-ville. On devra donc faire un transfert vers le REM. Ce sont deux trajets plutôt qu’un. Ce sera pire qu’avant», a critiqué un utilisateur à Noovo Info, lundi.
«Je vais boycotter le REM et je vais prendre la 14 jusqu’au métro Longueuil», a ajouté une dame.
Le porte-parole du Réseau de transport de Longueuil, Maxime Laliberté, a tenté de rassurer les usagers.
«Pour la majorité des gens, ce sera plus rapide. Ce sera une période de réadaptation», a-t-il expliqué. M. Laliberté a toutefois admis que, pour certaines personnes, le trajet sera un peu plus long.
«Le REM n’est pas dépendant des conditions routières», a-t-il répliqué. «Avec les bus, vous n’êtes pas certain d’arriver à l’heure. Avec le REM, l’horaire va être respecté.»
«Je trouve ça dommage qu’il n’y ait pas une ligne de bus qui continue à rouler sur le pont, car il y a beaucoup de gens qui sortent de Bonaventure. Je trouve ça triste pour eux», a répliqué un usager.
Des usagers devront d’ailleurs débourser 11$ de plus pour se rendre à Montréal à partir des stations où le REM sera offert.
«Si ça prend 15-20 minutes pour se rendre à la station, on n’est pas avancés au bout du compte», a ajouté une autre personne.
Voyez le reportage de Lili Mercure dans la vidéo.