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Marc-Antoine Racine, qui possède un lourd passé criminel malgré son jeune âge, était déjà dans la mire des enquêteurs de la Sûreté du Québec, qui le suspectaient de faire du trafic de stupéfiants.
Lors de la perquisition, les policiers ont découvert à son domicile un petit arsenal d'armes imprimées en 3D. Plusieurs carcasses imitant des pistolets de type Glock ont été trouvées à l'intérieur de la résidence. Les armes étaient non fonctionnelles, puisqu'il manquait une pièce métallique, appelée la culasse, sur les carcasses imprimées.
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Outre les pièces d'armes à feu, les policiers ont saisi une imprimante 3D qui servait à imprimer les armes, plusieurs munitions, des ordinateurs et des outils.
400 grammes de cannabis, de l'équipement de production de vente de cannabis ainsi que 45 vapoteuses ont également été saisis.
Sa petite amie, d'âge mineur, a également été arrêtée. Elle a été libérée pour la suite des procédures.
Plusieurs carcasses imitant des pistolets de type Glock ont été trouvées à l'intérieur de la résidence. Crédit photo : Facebook
Marc-Antoine Racine, connu des policiers, a plusieurs antécédents criminels. L'accusé a publié sur ses réseaux sociaux une photo de lui le montrant avec une arme à feu dans ses pantalons. Impossible de dire si l’arme est réelle ou imprimée.
L'homme, qui travaille dans un garage de Mont-Tremblant, a été condamné en 2021 pour une série de vol de véhicules. Il fait présentement face à plusieurs accusations en matière de possession de cannabis illicite, de vente de cannabis, de menaces de mort et de harcèlement. Des accusations supplémentaires, notamment de possession non autorisée d’une arme à feu et de trafic d’armes pourraient s'ajouter au cours des prochains jours.
Il demeurera détenu pour la suite des procédures et reviendra devant le tribunal vendredi pour son enquête sur sa remise en liberté.
De plus en plus populaires auprès des groupes criminalisés, les armes imprimées 3D, appelées armes fantômes, passent souvent sous le radar, car elles n'ont pas de numéro de série. Les criminels peuvent donc les fabriquer, les vendre et facilement les détruire lorsqu'elles sont utilisées pour commettre des crimes. De plus en plus d'armes de ce type sont saisies au Canada depuis les dernières années. Elles sont un fléau aux États-Unis.
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La Sureté du Québec a saisi sept imprimantes 3D en 2022.