Début du contenu principal.
«On est heureux de commencer l’école, s’est réjoui Maksim Shtepa. On a rencontré beaucoup de gens. Il y a une grande différence entre les écoles ici et en Ukraine. Alors, on est vraiment heureux d’être ici.»
En raison de lenteurs au ministère de l’Éducation, il a fallu attendre plusieurs semaines pour que les jeunes Ukrainiens reçoivent leur scolarité en anglais, une chose qui était importante pour les parents.
«Les parents en Ukraine préféraient qu’ils étudient en anglais, car ils ont une certaine base. Et aussi, c’est temporaire. Une fois que la guerre est finie, ils vont retourner en Ukraine. C’est pourquoi les parents ont demandé s’il était possible qu’ils étudient en anglais», a expliqué le parrain des jeunes Ukrainiens, Sean Bérubé.
Maksym Shtepa, Artem Kovalenko, Mykyta Staskevych, Ehor Kosenko, Matvi Kulish et Ehor Pyshalko rejoindront donc le programme de hockey de l’école St. Patrick’s et pourront continuer de pratiquer leur sport favori.
«Je pense que le hockey les aide à rester sain dans tout ce qui se passe. On en a cinq que leur père est dans l’armée. On en a un dont le papa était à l’infirmerie et il retournait au front aujourd’hui», a confié M. Bérubé.
Le directeur de l’école secondaire St. Patrick’s, Julien Deuchamp, voit d’un bon œil l’arrivée des six jeunes Ukrainiens au sein de l’établissement scolaire. «C’est une belle occasion de célébrer la diversité.»
«L’ensemble de la communauté enseignante de l’école St. Patrick est heureuse de les accueillir», a-t-il déclaré.
Les jeunes Ukrainiens disputeront par ailleurs un premier match avec leur nouvelle équipe samedi au PEPS de l’Université Laval.
«Ce sont de très bons joueurs en Ukraine, donc à St Pats c’était un bon fit», a conclu M. Bérubé.
Voyez le reportage de Jacques-Alain Houle dans la vidéo