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Le Baloutchistan a signalé le plus grand nombre de cas de polio, avec 26 des 63 cas confirmés dans tout le pays depuis janvier.
Les autorités pakistanaises ont reporté mercredi une campagne de vaccination contre la polio dans la province du Baloutchistan, dans le sud du pays, après que des professionnels de la santé l'ont boycottée pour s'opposer à un projet de privatisation des hôpitaux.
Les autorités ont lancé lundi la dernière campagne nationale de vaccination contre la polio de l'année, visant à protéger 45 millions d'enfants. Selon l'Organisation mondiale de la santé, le Pakistan et l'Afghanistan voisin restent les deux seuls pays où le virus potentiellement mortel et paralysant n'a pas été éradiqué.
Anwarul Haq, du Centre national d'opérations d'urgence pour l'éradication de la polio, a affirmé que la campagne de vaccination contre la polio au Baloutchistan avait été reportée au 30 décembre pour «une meilleure préparation». Il n'a fourni aucun détail supplémentaire.
Cependant, d'autres responsables de la santé et du gouvernement ont déclaré que la campagne au Baloutchistan avait été reportée après que des travailleurs de la santé ont refusé d'y participer et ont exigé que le gouvernement arrête de planifier la privatisation des hôpitaux publics où ils travaillent.
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Les représentants des travailleurs de la santé ont également exhorté le gouvernement à ne pas employer de travailleurs non qualifiés pour mener à bien la campagne.
Le Baloutchistan a signalé le plus grand nombre de cas de polio, avec 26 des 63 cas confirmés dans tout le pays depuis janvier. La campagne se poursuit jusqu'au 22 décembre dans d'autres régions du Pakistan.
Le Pakistan lance régulièrement des campagnes contre la polio malgré les attaques contre des travailleurs et des policiers affectés aux campagnes de vaccination. Des militants prétendent à tort que les campagnes de vaccination sont une conspiration occidentale pour stériliser les enfants.
Plus de 200 personnes travaillant dans le domaine de la polio et policiers chargés de leur protection ont été tués depuis les années 1990, selon les responsables et les autorités de la santé.