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En septembre dernier, une surdose non mortelle a été signalée chez un jeune consommateur d’un comprimé contrefait.
Un opioïde de synthèse, estimé à 25 fois la puissance du fentanyl, a été détecté pour la première fois en février 2024 dans la Capitale-Nationale.
En septembre dernier, une surdose non mortelle a été signalée chez un jeune consommateur d’un comprimé contrefait de Percocet® 30 mg, communément appelé Perc 30.
«Ce qui nous alerte, c'est que c'est arrivé à un jeune. On se demande qu'est-ce que c'est cette substance-là. On le savait, mais on n'avait pas de données objectives mentionnant que ça pouvait circuler chez les jeunes», a expliqué la Dre Anne-Frédérique Lambert-Slythe, responsable du dossier de la prévention des surdoses à la direction de la santé publique du CIUSSS de la Capitale-Nationale, en affirmant que l'objectif est de «sensibiliser les jeunes et leurs parents».
Ces cachets représentent un danger particulier pour les jeunes, qui sont souvent moins expérimentés avec les opioïdes et donc plus susceptibles de faire une surdose. Le CIUSSS de la Capitale-Nationale a exprimé ses inquiétudes à ce sujet lors d'une sortie publique.
Bien que ces comprimés puissent sembler authentiques, ils peuvent contenir des opioïdes plus puissants ou d’autres substances nocives.
Les jeunes, n’ayant pas encore développé de tolérance aux opioïdes, courent un risque accru de surdose grave.
«Un jeune ou un adulte, qui n'est pas habitué à consommer des opioïdes, a une faible tolérance aux opioïdes», a poursuivi la Dre Anne-Frédérique Lambert-Slythe en mêlée de presse. «Prendre un seul comprimé de cette substance-là qui est très forte, le risque de surdose est encore plus élevé.»
Le CIUSSS rappelle qu’il existe un antidote. La naloxone est reconnue pour inverser les effets des opioïdes. Il est disponible gratuitement en pharmacie.
Avec la collaboration d'Audrey Bonaque pour Noovo Info