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La Capitale-Nationale n’avait pas franchi le cap des 30 surdoses mortelles depuis 2020, où 37 cas avaient été signalés.
Mais en date du 9 août 2024, déjà 32 surdoses mortelles ont été signalées sur le territoire; il s’agit d’une augmentation de 113% par rapport à 2023.
Les données recueillies par le CIUSSS de la Capitale-Nationale sont toutefois provisoires, car plusieurs enquêtes sont en cours pour confirmer que la surdose est la cause du décès.
N’empêche que cette réalité frappe le centre de consommation supervisée l’Interzone, où les demandes se multiplient.
«Les besoins sont beaucoup plus criants. On reçoit beaucoup plus de visites», affirme la directrice générale d’Interzone, Amélie Bédard.
De son côté, la médecin spécialiste en santé publique et en médecine préventive Dre Anne-Frédérique Lambert-Slythe, indique qu’il y a toujours une augmentation des surdoses au cours de l’été. «Il fait plus chaud et de la drogue arrive d’ailleurs», explique-t-elle.
Dre Lambert-Slythe ajoute que de plus en plus de ressources sont distribuées en centre de consommation supervisée pour permettre aux personnes d’inhaler certaines drogues. Selon elle, le nombre de pipes à crack et à meth a doublé depuis deux ans.
Selon Dre Lambert-Slythe, une personne victime d’une surdose commencera à s’endormir et à respirer plus lentement.
«Ils vont devenir bleus et avoir des difficultés respiratoires.»
C’est à ce moment qu’il est recommandé de distribuer une ou des doses de naloxone afin de sauver la vie de la personne intoxiquée.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.