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Se disant cible de critiques quant à ses mesures en environnement, la Coalition avenir Québec (CAQ) a défendu son travail en la matière et s’est engagée à investir 162 millions $ sur une base annuelle pour la protection des lacs et des rivières.
Se disant cible de critiques quant à ses mesures en environnement, la Coalition avenir Québec (CAQ) a défendu son travail en la matière et s’est engagée à investir 162 millions $ sur une base annuelle pour la protection des lacs et des rivières, en cas de réélection au scrutin du 3 octobre 2022.
«Jamais un gouvernement au Québec n'en a fait autant pour lutter contre les changements climatiques», a lancé le chef François Legault, avançant que son parti est le seul à avoir un «plan chiffré».
La promesse du jour: la création d'un «Fonds bleu» au budget total de 650 millions $, financé en partie par l'augmentation des redevances industries qui utilisent l'eau québécoise. Le reste du financement proviendra du gouvernement du Québec.
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M. Legault, son ministre de l'Environnement, Benoit Charette, et la CAQ comptent instaurer un nouveau programme de mise aux normes des installations sanitaires individuelles, améliorer le financement du Réseau de surveillance volontaire des lacs, créer un programme de nettoyage des berges, lutter contre les plantes aquatiques envahissantes, prévenir les pénuries d’eau, mieux caractériser la composition des rejets municipaux et soutenir les agriculteurs dans la revégétalisation des bandes riveraines.
«Au cours des ans, on a peut-être un peu trop tenu cette richesse-là pour acquise. On doit faire plus attention à notre eau au Québec. Quand on voit la sécheresse en France, aux États-Unis, au Mexique, on réalise à quel point cette eau est stratégique pour l’avenir. Pour moi et pour toute l’équipe de la CAQ, c’est devenu une priorité de protéger nos lacs, nos rivières et nos sources d’eau potable. Il faut donner plus d’amour à nos lacs et à nos rivières», a commenté le premier ministre.
Le ministre Charette a déposé en juin 2022 le projet de loi 42 sur la révision triennale des redevances sur l’eau avant la fin de session parlementaire, amenant ainsi cet enjeu sur le terrain électoral.
Le Règlement sur la redevance exigible pour l’utilisation de l’eau, produit par le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, indique que le taux de la redevance est fixé 0,07$ par mètre cube d’eau utilisé pour les industries produisant de l’eau en bouteille ou toute sorte contenant et les fabricants des boissons.
Les entreprises ou les personnes dont l’activité entraîne l’utilisation d’un volume d’eau moyen de 75 mètres cubes d’eau ou plus par jour sont assujetties à une redevance pour l’utilisation de l’eau. Alors qu’un mètre cube équivaut à 1000 litres d’eau, il en coûte donc aux entreprises 5,25$ par 75 000 litres d’eau utilisés, ou 70$ par million de litres utilisés.
Les avocats du Centre québécois du droit de l’environnement et de l’organisme Eau secours se sont présentés devant les tribunaux à l'hiver 2022 pour qu’on rende publiques les données sur le prélèvement d'eau par chaque compagnie d’embouteillage.
Voyez le reportage de Simon Bourassa au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo.