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Sport

Un coup de foudre pour Ivan Demidov au Centre Bell

«C’est fou. J’ai eu l’impression que les partisans m’aiment. C’est cool.»

Tommy Thurber
Tommy Thurber / La Presse canadienne

Ivan Demidov a été accueilli comme un véritable héros par les partisans du Canadien de Montréal, lundi au Centre Bell, et il n’a rien fait pour calmer le jeu, bien au contraire.

Malgré les tentatives de l’entraîneur-chef Martin St-Louis et du directeur général Kent Hughes pour tempérer les attentes en matinée, les spectateurs ont ovationné le nouveau venu chaque fois qu’il sautait sur la patinoire et qu’il contrôlait la rondelle, face aux Blackhawks de Chicago.

 

Son premier point – une mention d’aide sur le but d’Alex Newhook – a été bruyamment célébré, alors que les partisans ont scandé son nom. Après son premier but, quelques instants plus tard, le déferlement de joie a bien failli faire sauter le toit de l’amphithéâtre.

Demidov a également réussi d’autres jeux qui ont créé des chances de marquer sans que ses coéquipiers parviennent à mettre la rondelle au fond du filet. 

«Il le mérite, a lancé St-Louis après la défaite de 4-3 en fusillade. Il a eu une bonne première période, j’ai trouvé qu’il a joué un bon match. On a pu voir comment il utilise son esprit, ses habiletés, ses pieds – tout est connecté. C’est amusant à regarder.»

Le principal intéressé n’est pas resté de marbre face à cette dose d’amour. S’exprimant pour la première fois devant les journalistes depuis qu’il a signé son contrat, l’espoir de 19 ans semblait aux anges.

«C’est fou. J’ai eu l’impression que les partisans m’aiment. C’est cool.»
-Ivan Demidov

Pendant que plusieurs joueurs du Canadien peinaient à trouver leur rythme au cours d’un match très important, Demidov a pris les choses en main offensivement. 

«J’ai trouvé qu’il a été bon, a déclaré St-Louis. Il y a un joueur qui n’était pas stressé et c’était lui. Mais c’est la jeunesse, presque la naïveté. C’est pour cette raison que je n’avais pas peur de l’insérer dans la formation. Il n’a pas vécu ce que les gars ont vécu cette saison, il a juste joué.

«Il n’avait pas l’air d’un gars qui ne savait pas quoi faire sur la glace, a renchéri l’entraîneur. Il joue au hockey. En général, j’ai bien aimé ce qu’il a fait, et pas juste avec la rondelle. C’est sûr qu’il y a certains détails qu’on va corriger, mais en général, ç’a été un bon match pour le jeune.»

Tommy Thurber
Tommy Thurber / La Presse canadienne