Ubisoft lance «Assassin's Creed Shadows» avec le capitaine du Canadien Nick Suzuki

Cet article est une traduction d'un texte de CTV News.

Un résident notable de Montréal, connu pour être une sorte d'assassin sur la glace, a pu jeter un coup d'œil au jeu d'Ubisoft.

«Il y a un assassin furtif, c'est un peu mon style, et puis mon coéquipier Arber [Xhekaj], un gars plus grand, plus puissant et qui aime s'approcher des gens», a déclaré le capitaine des Canadiens de Montréal, Nick Suzuki, qui a été invité à titre d'ambassadeur du jeu.

Shadows est la première sortie majeure du studio basé à Montréal et à Québec depuis quatre ans.

«Les fans attendaient ce jeu avec impatience, et nous attendions avec impatience un jeu se déroulant au Japon depuis toujours», a déclaré Marc-Alexis Côté, producteur exécutif d'Ubisoft et vice-président directeur d'Assassin's Creed.

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La franchise Assassin's Creed vaudrait plus de 4 milliards de dollars, et Forbes rapporte que le précédent opus, Valhalla, a rapporté plus d'un milliard de dollars.

Depuis 2007, les jeux vidéos d'action et d'aventure de fiction historique Assassin's Creed ont emmené les joueurs dans l'Italie de la Renaissance, en Grèce, en Égypte, dans l'Angleterre des Vikings et dans l'Amérique révolutionnaire.

Les premières critiques sur Reddit ont été majoritairement positives.

«Assassin's Creed s'est battu pour trouver son identité pendant plus d'une décennie, et grâce à Shadows, il l'a enfin redécouverte», a écrit l'utilisatrice Jessica Filby. «Que vous cherchiez à explorer le magnifique monde du Japon féodal, à prendre d'assaut les portes d'un château ennemi ou à tomber amoureux des nombreux PNJ [personnages non joueurs] qui peuplent son univers, Assassin's Creed Shadows est un régal immersif qui s'impose comme le meilleur jeu Assassin's Creed depuis Black Flag.»

Les critiques soulignent que ce succès s'explique en partie par les décors captivants et l'univers de jeu époustouflant.

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Suzuki, dont le grand-père est le cousin de David Suzuki, est un Canadien d'origine japonaise de cinquième génération du côté de son père. Il s'est dit très enthousiaste à l'idée de jouer à un jeu se déroulant au Japon, qui, selon lui, est représenté de manière incroyablement détaillée.

«J'ai toujours été un grand fan de la culture japonaise et de tout le respect qu'elle suscite», a-t-il déclaré. «C'est vraiment bien fait dans le jeu, c'est incroyable, tous les détails.»

Les développeurs savent que les détails sont essentiels. Les fans sont très critiques à l'égard de chaque sortie d'un grand jeu vidéo, et M. Côté a déclaré qu'il y avait toujours une énorme pression pour que tout se passe bien.

«Je dirais qu'Assassin's Creed est en quelque sorte le joyau de la couronne de l'entreprise, et c'est donc une immense responsabilité que de livrer une nouvelle entrée dans notre franchise la plus réussie», a-t-il déclaré. «Alors oui, la pression est là, mais j'ai toujours essayé d'encourager les équipes à considérer cela comme un défi passionnant.»

Le jeu est joué par plus de 200 millions de personnes, selon M. Côté, et les joueurs réclament une édition dans le Japon féodal depuis le lancement de la première édition.

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À l'instar de l'industrie du cinéma et de la télévision, l'industrie du jeu vidéo est en pleine mutation, et il est donc essentiel que les développeurs créent des expériences dont les joueurs raffolent.

«Les joueurs ont plus de choix que jamais, ce qui nous pousse à essayer de nous différencier», a déclaré M. Côté. «Nous devons devenir meilleurs et offrir des expériences surprenantes, transformatrices et auxquelles les joueurs veulent jouer dès le premier jour, car le choix qui s'offre à eux est très vaste.»

Le meneur de jeu des Canadiens de Montréal a déclaré qu'il n'était pas le meilleur joueur, mais qu'il se classait parmi les cinq premiers joueurs. Selon Suzuki, les habiletés en jeu vidéo sont semblables à celles sur la glace ; il suffit de s'entraîner.

«Vous devez être à la fois délicat et puissant, ce qui ressemble un peu au hockey, et les personnages ont des capacités différentes, ce qui est également vrai sur la glace», a-t-il déclaré. «Il faut comprendre le style et savoir où l'on veut aller et on s'améliore avec le temps.»

Controverses 

Le jeu a toutefois fait face à certaines controverses culturelles... et à la haine d'une frange radicale de la communauté des joueurs. Depuis le dévoilement d'un des personnages principaux, Yasuke, un samouraï d'origine africaine inspiré d'un personnage qui a réellement vécu, les commentaires racistes fusent sur les réseaux sociaux. Au point où les employés d'Ubisoft se sont fait prévenir de l'hostilité qu'ils pourraient vivre sur les réseaux sociaux.

Autre controverse: une vidéo publiée par un joueur montrant le personnage détruisant un temple sacré du shintoïsme a suscité une réaction de la part du premier ministre japonais Shigeru Ishiba, qui a dit craindre que des vandales s'en inspirent dans la vraie vie. Depuis, Ubisoft a ajusté le jeu pour que les monuments sacrés soient indestructibles à même le jeu. 

Avec des informations de Jean-Simon Bui, Noovo Info