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Pour l’heure, les constables spéciaux ont accès aux vestes par balles, à des menottes, aux bâtons télescopiques et au poivre de cayenne.
Devant les incidents de violence de plus en plus récurrents, les constables spéciaux qui œuvrent dans le réseau de la Société de transports de Montréal (STM) devraient avoir accès à une arme de service ainsi que des outils de communication comme ceux des services de police, selon un expert qui s’est penché sur l’enjeu.
Dans un rapport datant du 17 octobre dernier issu pour le syndicat Fraternité des constables et agents de la paix de la STM–CSN, Mario Berniqué relève une augmentation des situations dangereuses auxquelles sont confrontées les agents.
On note entre autres une hausse des évènements violents comme «des agressions impliquant des armes à feu et des armes blanches» ainsi que les interventions risquées incluant «impliquant des individus bien connus des policiers.»
Devant le risque que peut poser ces épisodes, M. Berniqué estime que l’accès à «l’arme à feu est une suite logique du recours à la force, à la défense, à la sécurité, à la protection et au contrôle dans ce travail.»
Le spécialiste en opération et dans les interventions en sécurité du public estime aussi que les pistolets à décharge électrique devraient être ajoutés aux outils des constables spéciaux. «Le travail fait par les constables spéciaux est coercitif et demande des moyens, des équipements et des méthodes contemporaines pour faire face aux risques qu’ils rencontrent», souligne M. Berniqué.
Pour l’heure, les constables spéciaux ont accès aux vestes par balles, à des menottes, aux bâtons télescopiques et au poivre de cayenne.
En ce sens, on croit que l’accès aux données du centre de renseignement policier du Québec (CRPQ) est «essentiel et nécessaire» dans l’accomplissement des tâches des constables spéciaux de la STM. «Il faut savoir à qui on a affaire, connaître ses antécédents et son profil pour prévenir et offrir une meilleure analyse et une meilleure preuve», indique-t-on.
Si la tendance se maintient, on pourrait réaliser environ 55 000 interventions de tout genre en 2024. Il s’agirait d’une augmentation de 7000 par rapport à l’an dernier.