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Le REM subit encore les conséquences de la tempête de neige de dimanche.
Un problème technique a causé un ralentissement du service du Réseau express métropolitain (REM) dans les deux directions, mercredi matin.
Plus tôt ce matin, un premier train partant de la Gare Centrale a subi un retard et devait partir à 6h.
À l'heure de pointe, la fréquence entre les trains est d'un peu moins de 10 minutes et il y a seulement des trains longs.
[État du service - heure de pointe matin]
— Réseau express métropolitain (@REM_infoservice) February 19, 2025
🚆 Fréquence estimée des trains : 12 minutes
➡️ REM longs uniquement
Le REM subit encore les conséquences de la tempête de dimanche au niveau des aiguillages, a fait savoir le directeur adjoint aux relations médias de la CDPQ-Infra, Francis Labbé. Des équipes ont été déployées pour régler les problèmes.
«Nos équipes sont à pied d’œuvre pour solutionner la situation, avec nos partenaires GPMM et notre fournisseur Alstom. Nous travaillons à rétablir le service à la hauteur attendue dans les plus brefs délais.»
Pour le moment, les navettes d'autobus ne sont pas disponibles pour les usagers. Toutefois, elles seront déployées si d'autres difficultés surviennent, a précisé M. Labbé à Noovo Info.
Rappelons qu'à la suite d'une rencontre avec les différents gestionnaires du REM mardi midi, la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, les appelés à trouver des solutions afin qu'il n'y ait plus de pannes du REM pendant les tempêtes de neige. Elle a évoqué des problèmes de déneigement, de déglaçage des aiguillages et de freins hivernaux.
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«Moi, ma priorité, c'est que les usagers aient un service efficace et fiable [...] Il faut être proactif dans les communications pour expliquer aux gens pourquoi la prochaine fois, on est confiants que les pannes ne surviendront pas, parce qu'on aura appliqué des améliorations, des correctifs et des solutions», avait martelé Mme Guilbault mardi.
Dans les dernières semaines, le REM a connu de nombreux problèmes techniques, forçant des interruptions de service. Dans les derniers jours, les plus récents problèmes étaient liés avec la tempête de dimanche, qui a laissé plus de 40 cm de neige par endroits, dont Montréal.
Le directeur adjoint aux relations médias de la CDPQ Infra, Francis Labbé, avait expliqué à Noovo Info que le REM est un réseau de transport assez récent et qu’il y a de évidemment de l’apprentissage à faire au fur et à mesure que les années vont passer.
En janvier 2024, il y a eu une vingtaine d’interruptions de service de plus de 20 minutes alors qu’en 2025 pour la même période, il y a eu neuf interruptions de service.
Le projet n'est pas terminé. À terme, la construction du REM coûtera plus cher que prévu. Le coût estimé du projet est passé de 7 milliards $ en 2018 à 9,4 milliards $ en 2024, d'après la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc. La hausse des coûts est attribuable à l'inflation, aux retards causés par la pandémie, à l'état de la voûte souterraine de l'avenue McGill College et à la découverte d'explosifs dans le tunnel Mont-Royal.
Il s'agit du plus grand projet de transport collectif entrepris au Québec depuis les 50 dernières années, soit depuis la création du métro de Montréal.
La mise en service complète du REM est maintenant prévue en 2027 plutôt qu'en 2024.
Avec des informations d'Étienne Phénix et de Jean-François Poudrier pour Noovo Info ainsi que de La Presse canadienne