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Parce que le temps, c'est de l'argent. Même celui que vous passez dans les transports.
Un courtier immobilier recense chaque année le prix des condos vendus en 2024 à proximité des stations de métro de Montréal. Cet exercice, réalisé pour la quatrième année consécutive, vise à offrir une vue d’ensemble des tendances du marché.
«Évidemment, cet exercice n’est pas scientifique, mais ça permet d’informer les acheteurs et les vendeurs de la tendance des prix en général», explique Laurent Hogue, courtier immobilier chez Royal Lepage Urbain. «Si ton budget est de 425 000$ et que tu travailles au centre-ville, tu peux savoir que ça sera plus facile d’acheter à l’extrémité Est de la ligne verte plutôt qu’à l’extrémité Ouest.»
Les données de la carte ont été colligées grâce à la plateforme Matrix, un outil de la Chambre immobilière du Grand Montréal qui permet aux courtiers immobiliers de consulter des fiches détaillées à propos de toutes les propriétés en vente sur ce territoire.
L’analyse repose sur un rayon d’un kilomètre tracé autour des 68 stations du métro. « J’ai été sur chacune des stations de métro individuellement, et j’ai fait un rayon d’un kilomètre autour de ceux-ci. En indiquant condo, divise et indivise. Ensuite, j’ai pris toutes les données et je les ai mises dans un tableau Excel», précise Laurent Hogue. Pour chaque station, il a déterminé le prix médian des condos vendus dans la dernière année.
M. Hogue souligne également l’importance d’utiliser la médiane plutôt que la moyenne pour mieux refléter le marché. «La médiane, c’est la valeur qui divise une série en deux parties égales […] Elle offre une lecture beaucoup plus fiable du marché», ajoute-t-il.
Le courtier se dit par ailleurs impatient d’élargir cette méthodologie au réseau REM une fois l’ensemble des stations mises en service, afin de fournir encore plus de données précieuses aux acheteurs et vendeurs montréalais.
Selon une analayse de la firme de services hypothécaires en ligne Ratehub, le revenu annuel requis pour acheter une propriété à Montréal à la fin de 2024 s'élevait à environ 107 000$.
L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) indiquait à la mi-décembre que le nombre de ventes résidentielles en novembre a augmenté de 26 % par rapport à l’année précédente, marquant le deuxième mois consécutif de fortes hausses en glissement annuel. Dans la foulée, le prix de vente moyen pour novembre a augmenté de 7,4 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 694 411 $.
Qu’à cela ne tienne, douze des 13 villes étudiées par RateHub ont enregistré une baisse du revenu nécessaire à l'achat d'un logement. Ce sont pour la plupart de petites baisses, hormis peut-être à Halifax, en Nouvelle-Écosse, où le revenu requis pour acheter une maison moyenne ayant diminué de 2370 $. «C'est également dans cette ville que le prix des maisons a le plus baissé», note M. Simard, avec une diminution de 11 500 $.
Fredericton, au Nouveau-Brunswick, est la seule ville étudiée au Canada, où l'accessibilité s'est détériorée, le revenu requis pour acheter une maison moyenne ayant augmenté de 2120 $. «Cette situation est attribuable à l'augmentation importante du prix des maisons», dit M. Simard, avec une hausse de 14 000 $.
Montréal
Toronto
Ottawa
Vancouver
Halifax
St. John’s
Winnipeg
Calgary
Edmonton
Fredericton
Hamilton
Regina
Victoria
Source : RateHub
Les données du tableau sont basées sur une hypothèque avec une mise de fonds de 20 %, un amortissement sur 25 ans, des taxes foncières annuelles de 4 000 $ et un chauffage mensuel de 150 $. Les taux hypothécaires correspondent à la moyenne des taux fixes sur 5 ans des cinq grandes banques en novembre 2024 et octobre 2024. Le prix moyen des logements est tiré de l'Indice des prix des propriétés (IPP MLS®) de l'ACI.
Avec de l'information de La Presse canadienne et de Guillaume Théroux, Noovo Info.