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Les places seront offertes autant aux enfants qu'aux adultes. Québec souhaite soutenir les différentes formes de répit que ce soit à la maison, en centres de jour ou encore des services d'hébergement temporaire.
Le ministre responsable des Services sociaux Lionel Carmant annonçait mercredi une bonification des services de répit pour les personnes vivant avec un handicap et leur famille.
Québec s'engage à verser 10 millions $ par année, pendant cinq ans, aux organismes communautaires afin d'augmenter le nombre de places disponibles pour du répit.
«Lorsque nous vivons avec un enfant en situation de handicap, il faut parfois avoir du temps pour se ressourcer et se reposer. Le répit a aussi un impact à long terme et permet notamment à certaines familles de garder leur enfant auprès d'eux plus longtemps», a affirmé M. Carmant.
Voyez le récapitulatif du journaliste de Noovo Info ainsi que l'entrevue avec la députée solidaire Ruba Ghazal au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron dans la vidéo liée à l'article.
Les places seront offertes autant aux enfants qu'aux adultes. Québec souhaite soutenir les différentes formes de répit que ce soit à la maison, en centres de jour ou encore des services d'hébergement temporaire.
Marilyne Picard, députée de Soulanges et adjointe parlementaire de la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés (volet soutien à domicile), fait partie des parents dont un enfant fréquente un organisme de répit, et ce, depuis 10 ans.
«Les parents ont besoin de ce répit. C'est une bouffée d'air importante. Quand les parents reviennent chercher leur enfant, les batteries sont rechargées. Le répit c'est aussi pour la fratrie. Il faut prendre du temps pour les autres enfants», a-t-elle expliqué.
En campagne électorale, l'automne dernier, la Coalition avenir Québec (CAQ) avait promis l'ajout de 500 places dans les centres de répit pour soutenir les parents d'enfants handicapés en investissant 100 millions $.
L'annonce de 50 millions $ serait donc un premier pas vers le respect de cet engagement. Les fonds doivent être répartis dans l'ensemble des régions du Québec.
À VOIR | La zoothérapie pour le bonheur de personnes handicapées à Montréal
Le mois dernier, un premier réseau québécois regroupant les principaux acteurs du répit aux familles de personnes vivant avec un handicap a vu le jour.
Répit Québec englobe plus d'une cinquantaine d'organismes et de partenaires impliqués auprès de personnes handicapées et de leur famille.
Financée entre autres par la Fondation Lucie et André Chagnon et la Fondation Mirella et Lino Saputo, l'initiative vise à donner une voix plus forte à tous les organismes en dressant un portrait précis des services offerts, des ressources disponibles et des différents problèmes constatés dans le réseau, le tout pour ensuite déterminer des solutions communes.
Répit Québec a actuellement adressé deux demandes au gouvernement du Québec; la bonification des allocations versées aux familles ainsi qu'une aide pour la promotion et la valorisation des services de répit auprès des étudiants en éducation spécialisée, en psychoéducation et en travail social, entre autres.
Avec des informations de La Presse canadienne