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Les enfants participants au projet - implanté dans des services de garde éducatifs en milieu défavorisé - ont démontré davantage d'énergie et de concentration grâce au petit-déjeuner complet qui leur est offert.
Implanté en 2018 dans une quinzaine de services de garde éducatifs en milieu défavorisé, le projet-pilote du Club des petits déjeuners du Québec sera étendu dans une vingtaine d'établissements supplémentaires situés dans 14 régions de la province.
L'investissement de près de 3 millions $ d'ici juin 2025, consenti par le ministère de la Famille, permettra ainsi de nourrir quelque 1700 enfants moins nantis chaque matin.
Le rapport tiré des quatre premières années du projet-pilote a fait état de constats forts encourageants qui justifient d'étendre l'initiative, a souligné Tommy Kulczyk, président et chef de la direction du Club des petits déjeuners.
Les enfants participant au projet ont démontré davantage d'énergie et de concentration grâce au petit-déjeuner complet qui leur est offert. Ils ont également plus d'entrain à essayer de nouveaux aliments sains, a-t-il souligné.
«Les enfants vont bénéficier, c’est sûr, mais quand on y pense, on parle de pénurie de main-d’œuvre. En tant que collectivité, n’a-t-on pas avantage de s’assurer que tous les enfants puissent avoir une chance égale de développer leur plein potentiel pour le futur?» a-t-il renchéri.
Les 15 établissements ayant initié le projet-pilote, à savoir 12 centres de la petite enfance (CPE) et trois garderies subventionnées, voient leur participation reconduite jusqu'en 2025. À ce groupe s'ajoutent 16 autres CPE et trois autres garderies subventionnées.
Ces établissements participent de façon volontaire, a tenu à préciser la ministre de la Famille, Suzanne Roy, qui a procédé à l'annonce à la garderie privée communautaire Cafalaga du quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal.
Les services de garde défavorisés sont reconnus comme tels en fonction de la proportion de parents qui y envoient leur enfant sans payer de contribution.
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En entrevue avec La Presse Canadienne, Mme Roy a laissé entendre qu'un plus grand nombre de milieux de garde pourraient bénéficier du programme par la suite.
M. Kulczyk a dit que l'élargissement du projet-pilote était «un pas dans la bonne direction» dans un contexte où les besoins sont à la hausse.
Le Club des petits-déjeuners et plusieurs partenaires, dont les ministères de la Famille et de l'Éducation, planchent actuellement sur un éventuel programme d'alimentation scolaire universel au Québec. Des recommandations devraient être présentées à l'automne, a-t-on appris.
En milieu scolaire, le Club des petits-déjeuners a déployé près de 540 programmes et offre le repas du matin à 81 000 élèves quotidiennement.