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Manon Massé, a souligné que le projet de souveraineté de son parti est une démarche rassembleuse qui permettra aux habitants du Québec de s’impliquer dans le projet.
Québec solidaire (QS) se montre tenace face à son projet d’assemblée constituante pour faire du Québec un pays. Il s’agit de la première étape que le parti veut mettre en branle pour faire l'indépendance.
Questionnée dans un point de presse, la co-porte-parole de QS, Manon Massé, a souligné que le projet de souveraineté de son parti est une démarche rassembleuse qui permettra aux habitants du Québec de s’impliquer dans le projet. «Pour bien des gens, ce n’est pas repoussoir, ils se disent "je vais avoir un mot à dire, ça me tente" et il faut continuer d’en parler», a-t-elle indiqué.
«J’ai l’âge d’avoir perdu deux référendums et il n’est pas question que j’en perde un troisième», a-t-elle ajouté.
Manon Massé a d'ailleurs pris ses distances des propos de la candidate à sa succession Christine Labrie qui a critiqué son propre parti sur l'indépendance dimanche, affirmant que QS se servait de l'assemblée constituante comme d'une «échappatoire» pour ne pas avoir à se prononcer sur sa vision d'un Québec indépendant.
«L'opinion de Christine, c'est l'opinion de Christine», a affirmé Mme Massé
Gabriel Nadeau-Dubois a pour sa part défendu sa collègue, «Christine a dit qu’il fallait mieux définir la démarche, elle n’a jamais dit que c’était un mauvais processus», a souligné M. Nadeau-Dubois.
«Pour moi la démarche qu’on propose, c’est une démarche pour rassembler et c’est juste ça que ça prend», a réitéré Manon Massé.
Rappelons que la députée de Sherbrooke, Christine Labrie, est la candidate qui met le moins l'accent sur l'indépendance dans la course pour la prochaine co-porte-parole féminine du parti. Questionnées lors du débat sur leur priorité pendant la fin de semaine, Ruba Ghazal et son autre adversaire, Émilise Lessard-Therrien, ont toutes deux affirmé que l'assemblée constituante en faisait partie. Elle n'était toutefois pas dans la liste de Mme Labrie
Lors de ce débat, Christine Labrie a aussi affirmé que les propositions de QS en matière d'environnement avaient provoqué un «sentiment de répulsion» chez des électeurs.
Le chef parlementaire solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a tenu encore une fois à relativiser les propos de sa collègue mardi. «Il n'y a rien qui a été dit dimanche (lors du débat) qui n'avait pas été mentionné dans les exercices de bilan qu'on a fait depuis l'élection», a-t-il affirmé.
Il a rappelé que QS faisait une tournée des régions afin justement de comprendre comment ses propositions pouvaient rejoindre davantage d'électeurs.
Avec les informations de La Presse canadienne.