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Santé

«Progrès trop lents» dans les négos: la FIQ demande un conciliateur

Face aux progrès «trop lents» dans les négociations avec le gouvernement, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a demandé mardi au ministère du Travail de nommer un conciliateur afin de faciliter les pourparlers.

La présidente de la FIQ, Julie Bouchard, réagit à une offre du gouvernement, le 15 décembre 2023.
La présidente de la FIQ, Julie Bouchard, réagit à une offre du gouvernement, le 15 décembre 2023.

Face aux progrès «trop lents» dans les négociations avec le gouvernement, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a demandé mardi au ministère du Travail de nommer un conciliateur afin de faciliter les pourparlers.

«Après plus de 75 séances de négociation et plus d’une année à la table, on constate qu’il y a encore des différends très importants entre nous et le gouvernement», note la présidente de la FIQ, Julie Bouchard.

Mme Bouchard déplore un manque d’avancées sur des enjeux cruciaux comme la gestion du temps supplémentaire, les ratios et la compensation des inconvénients.

«Dans ce contexte, on pense que la nomination d’un conciliateur pourra nous aider à progresser vers une entente.»
-Julie Bouchard, présidente de la FIQ

Mme Bouchard accuse le gouvernement d’être «braqué sur ses positions» et de «refuser de faire des compromis». Le Comité de négociation de la fédération affirme d’ailleurs être prêt à négocier au cours de la période des Fêtes.

Selon Mme Bouchard, les propositions du gouvernement ne correspondraient pas aux besoins des membres de la FIQ.

La FIQ, qui représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques, doit faire le point sur la négociation et décider de la suite de son mandat de grève mercredi.

Avec de l'information de La Presse canadienne.