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La Société John Howard de Fredericton, qui appuie les services en cas de crise en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, est le seul centre oeuvrant au Québec qui obtient l'aide d'Ottawa.
C’est une réalité, les centres de détresse sont aux prises avec une demande accrue en raison des impacts de la COVID-19 sur la santé mentale. Il est question notamment d’isolement, de précarité financière, de stress lié au travail ou encore de pression familiale.
Pour soutenir les gens aux prises avec des problèmes de santé mentale et surtout pour améliorer l’accès aux services disponibles, la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, Carolyn Bennett, a annoncé lundi un investissement de plus de 3,7M$ en santé mentale.
Les centres de détresse sont essentiels pour nos collectivités et fournissent du soutien en situation de crise. Le #GC s’engage à appuyer les membres de la population canadienne et leur #SantéMentale pendant la pandémie et au-delà.
— Santé Canada et l’ASPC (@GouvCanSante) April 25, 2022
Pour en savoir plus : https://t.co/E80669AM4B https://t.co/wFp4J5Dvjm
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Du montant, 2M$ iront au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) alors que 13 centres de détresse au Canada se partageront un peu plus de 1,7M$.
La Société John Howard de Fredericton reçoit 250 000$. Elle appuie les lignes d'écoute téléphonique provinciales du Nouveau-Brunswick, de l'Île-du-Prince-Édouard, ainsi que des services en cas de crise en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et dans la Première Nation de St. Mary.
Il s'agit d'une seul montant touchant l'une des régions du Québec.
«La pandémie de la COVID-19 a gravement touché la vie des Canadiennes et des Canadiens et pour plusieurs d'entre eux, c'est leur santé mentale et physique, leurs relations interpersonnelles, leur emploi et d'autres aspects de leur vie qui ont été touchés. Les centres de détresse dans lesquels nous investissons aujourd'hui offrent de l'aide cruciale partout au pays et dirigent les gens vers les bonnes ressources et mesures de soutien qui auront d'importants bienfaits et aideront les personnes en situation de crise. Nous voulons que vous sachiez tous et toutes que si vous avez besoin d'aide, vous n'êtes pas seuls, il y a de l'aide à votre disposition» affirme Carolyn Bennett, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé.
Faits en bref
Ce financement fait partie d'un investissement de 50 millions $, d'abord annoncé dans l'Énoncé économique de l'automne de 2020, qui vise à appuyer les centres de détresse de partout au pays pendant la pandémie de la COVID-19.
Le CAMH a comme mandat notamment de créer des ressources visant à aider les centres de détresse de partout au Canada à répondre aux besoins d’une clientèle variée comme les aînés, les jeunes ou les travailleurs de la santé.
L’aide offerte dans les centres de détresse est pour sa part très vaste. On y retrouve notamment du soutien en cas de crise 24 heures par jour, du soutien professionnel, de l’aide par les pairs et de l’aiguillage vers d’autres ressources.
Une récente enquête du fournisseur de solutions en mieux-être «LifeWorks» révélait que plus du quart des Canadiens sont aux prises avec l’épuisement professionnel, provoquant un manque de concentration et de motivation en raison des effets de la pandémie de COVID-19.
LifeWorks révèle du coup que 28 % des Canadiens ont de la difficulté à décrocher après les heures de travail, alors que 42 % d’entre eux se sentent épuisés après leur journée de travail.
Au Québec, l’indice de santé mentale se situe à -7,9, en baisse par rapport au mois de février, mais il reste le plus élevé à l’échelle du pays pour le troisième mois consécutif, selon le coup de sonde de LifeWorks.