Début du contenu principal.
Des données dévoilées mercredi par la SCC indiquent qu’environ 100 000 mammographies de moins qu'en 2019 ont été effectuées dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein pour l'année 2020, soit une baisse d'environ 29 %.
Pendant la pandémie de la COVID-19, il y a eu au Québec une importante diminution du nombre de mammographies, des tests normalement réalisés tous les deux ans dans l'espoir de détecter le cancer du sein le plus tôt possible.
Des données dévoilées mercredi par la Société canadienne du cancer indiquent qu’environ 100 000 mammographies de moins qu'en 2019 ont été effectuées dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) por l'uannée 2020, soit une baisse d'environ 29 %. De plus, entre mars et juillet 2020, la diminution des diagnostics a été évaluée à 20 % pour le Québec.
À lire également : La Fondation cancer du sein du Québec lance sa campagne annuelle
La Société canadienne du cancer craint que devant ces régressions, il y ait une importante baisse du nombre de cancers détectés dans le cadre du PQDCS. Pourtant, les statistiques laissent prévoir qu'une femme sur huit au Canada recevra un diagnostic de cancer du sein au cours de sa vie.
Mais grâce à la détection précoce, à la recherche ainsi qu'à l'amélioration des traitements, le taux de survie après cinq ans pour le cancer du sein est aujourd'hui de 89 %.
Diego Mena, vice-président à la Société canadienne du cancer, signale que la mammographie demeure le moyen le plus efficace de détecter de façon précoce le cancer du sein. Il ajoute que lorsque ce cancer est diagnostiqué et traité dès le début, les chances de réussite des traitements sont meilleures.
Cette année, la campagne Mémo-mamo de la Société canadienne du cancer revient après une pause de deux ans imputable à la pandémie de la COVID-19. Mémo‑mamo souhaite sensibiliser les Québécoises âgées de 50 à 69 ans à l'importance de réaliser une mammographie préventive tous les deux ans.
L’organisme veut aussi s’adresser plus particulièrement aux femmes issues des communautés ethnoculturelles qui sont sous-représentées dans la participation au programme de détection précoce, notamment celles arrivées au Québec depuis moins de dix ans et admissibles au PQDCS. Parmi ces dernières, 57 % n'avaient pas participé au programme contre seulement 26 % des femmes non immigrantes.
À lire également :
D’autre part, la Société canadienne du cancer signale qu’en adoptant de saines habitudes de vie, il est également possible de prévenir environ 28 % des cas de cancer du sein.