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La procureure aux poursuites criminelles et l’avocat de la défense sont en processus de facilitation afin d’éviter un procès, dans le dossier de la petite Mariia Legenkovska, décédée en 2022 après avoir été happée par un véhicule.
La procureure aux poursuites criminelles et l’avocat de la défense sont en processus de facilitation afin d’éviter un procès, dans le dossier de la petite Mariia Legenkovska, décédée en 2022 après avoir été happée par le véhicule de Juan Manuel Becerra Garcia.
«À ce stade-ci, il y a toujours des négociations. Il y a toujours des pourparlers [pour voir] s’il est possible de régler le dossier, sinon ça ira à procès tout simplement», a indiqué mardi l’avocat de la défense, Me Éric Coulombe.
Dans l’attente d’une décision dans le processus de facilitation, le dossier est reporté au 4 mars prochain.
«Les deux parties doivent trouver leur compte. Ce qui est souhaitable à la fois pour la société et pour l'accusé. C'est un long processus», a fait savoir Me Sylvie Dulude, représentante de la Couronne.
La mort de la petite Ukrainienne de 7 ans, dont la famille s’était installée à Montréal afin de fuir l’invasion russe avait choqué le Québec. Mariia marchait vers l'école avec son frère et sa sœur quand elle a été heurtée par un automobiliste, qui ne s'est pas arrêté pour l'aider, le 13 décembre 2022.
Juan Manuel Becerra Garcia, 45 ans, avait fui les lieux de l'accident, mais s'était rendu plus tard aux policiers dans la journée. Il est accusé de délit de fuite ayant causé la mort.
Depuis l'événement, la Ville de Montréal a mis en place plusieurs mesures pour désengorger la circulation et pour protéger les enfants dans ce quartier. On note de l'amélioration, mais cela ne semble pas toujours suffisant sur le terrain. Au printemps, l'administration de Valérie Plante prévoit d'ajouter des mesures supplémentaires.
«Il y a encore malheureusement beaucoup de délinquance. On travaille de très près avec les postes de quartier pour qu'il y ait de la surveillance accrue. On a aussi l'intention d'installer des afficheurs de vitesse pédagogiques pour faire de la sensibilisation», a fait savoir la conseillère municipale Sophie Mauzerolle.
Avec de l'information de Marie-Pier Boucher pour Noovo Info et de La Presse canadienne