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Le collectif veut sensibiliser la population à la sécurité routière autour des écoles, notamment depuis le décès de la petite Maria Legenkovska qui a été happée par une voiture en décembre 2022.
«On veut amener de la discussion collective. Chacun, de manière isolée, a constaté qu’il y avait un problème. Puis, avec le triste décès de Maria, on a constaté que c’est vraiment une réalité qui est répandue sur l’ensemble du territoire québécois», a expliqué Alexandra Deschênes, porte-parole du mouvement.
Elle déplore que les automobilistes ne «remarquent» plus les panneaux des zones scolaires et parfois même, qu'ils en oublient même sa signification.
«Ils conduisent et sont pressés [..] Ils oublient qu’ils traversent un milieu de vie», a-t-elle précisé au bulletin Noovo Le Fil 17. «Malheureusement, il y a beaucoup de parents qui ne sont pas à l’aise de laisser leurs enfants marcher [à l'école du quartier] parce que ce n’est pas adapté. Il n’y a pas de trottoirs et les voitures ne respectent pas la limite de vitesse.»
Le mouvement réclame notamment plus de normes «contraignantes» sur les routes autour des écoles.
«Il faut rendre la conduite apaisée, c’est-à-dire que l’environnement autour du conducteur et qu'en rentrant dans une rue résidentielle, […] la rue soit complètement aménagée pour réduire la vitesse et non la fluidité», a mentionné Mme Deschênes.
À l’occasion de la rentrée, le mouvement et l’Association des comités de parents anglophones invitent les citoyens à arborer et personnaliser leur panneau de signalisation.
Rappelons qu'ils avaient déjà organisé deux manifestations en janvier et en mars dernier pour réclamer davantage de sécurité autour des écoles.
Voyez l'entrevue complète avec l'animatrice Marie-Christine Bergeron dans la vidéo ci-contre.