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Société

L'Ontario renforce la surveillance de ses frontières entre les postes fédéraux

Cela vise à «réprimer les traversées illégales de la frontière, ainsi que les armes et les drogues illicites».

Le gouvernement de l'Ontario a annoncé le lancement d'une opération visant à renforcer la sécurité le long de la frontière avec les États-Unis.
Le gouvernement de l'Ontario a annoncé le lancement d'une opération visant à renforcer la sécurité le long de la frontière avec les États-Unis.

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La Presse canadienne
La Presse canadienne

L'Ontario va renforcer la sécurité le long de sa frontière avec les États-Unis dans le cadre de sa réponse aux menaces de tarifs douaniers du président élu américain Donald Trump, a annoncé mardi le premier ministre Doug Ford. 

Cette mesure, baptisée «opération Dissuasion», verra quelque 200 agents de la Police provinciale de l'Ontario se concentrer sur le renforcement de la sécurité à la frontière. La Police provinciale de l'Ontario a augmenté ses patrouilles le long de la vaste frontière en utilisant des avions, des hélicoptères, des drones, des bateaux et des véhicules de patrouille. 

«L’Ontario a demandé au gouvernement fédéral de prendre des mesures pour répondre aux préoccupations en matière de sécurité à la frontière», a déclaré M. Ford par communiqué. 

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«Nous voulons être assurés que les paroles se traduisent par des actes visibles. En attendant, par l’entremise de l’opération Dissuasion, l’Ontario intensifie ses efforts pour réprimer les traversées illégales de la frontière, ainsi que les armes et les drogues illicites.» 
-Doug Ford, premier ministre de l'Ontario

M. Ford a avancé qu'une «approche plus coordonnée, de type Équipe Canada, qui inclut plus de personnel sur le terrain» est la seule façon de résoudre le problème. 

Cette annonce intervient alors que le président élu des États-Unis, Donald Trump, menace d'imposer un tarif douanier de 25 % sur les importations canadiennes à moins que le Canada ne renforce la sécurité à la frontière, en mettant l'accent sur le fentanyl et les passages illégaux de migrants. 

L'opération, décrite par le gouvernement comme un «plan de préparation et de planification», ciblera les activités en dehors des 14 postes frontaliers officiels fédéraux. 

«En partenariat avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC), les activités de l’opération Dissuasion seront renforcées par l’entremise de l’équipe d’intervention d’urgence, des agents de première ligne et des ressources spécialisées supplémentaires, y compris des unités canines, des inspections de véhicules utilitaires et des enquêteurs criminels», est-il expliqué dans le communiqué du gouvernement.

Le communiqué indique que des responsables ontariens ont participé vendredi à un exercice conjoint de planification et de préparation avec les autorités fédérales pour promouvoir la coordination à la frontière. 

Ottawa a annoncé une série de mesures à la suite de la victoire électorale de Donald Trump à l'automne pour mieux sécuriser la frontière avec un programme de 1,3 milliard $, en réponse à la menace. Le président élu n'a pas dit s'il suspendrait les droits de douane. 

L'Ontario n'a reçu aucun financement supplémentaire du gouvernement fédéral pour les nouvelles mesures frontalières.

L'Alberta avait annoncé le mois dernier qu'elle créerait une nouvelle unité de shérifs pour patrouiller la frontière canado-américaine. L'unité sera appuyée par environ 50 shérifs armés, 10 drones de surveillance par temps froid et quatre chiens détecteurs de drogue. Elle devrait être opérationnelle sous peu, avait fait savoir la première ministre, Danielle Smith.

Le Manitoba a aussi fait part de son intention de renforcer sa frontière, avec l'aide d'agents de conservation pour la surveillance, avait souligné le premier ministre, Wab Kinew, le mois dernier.

Les premiers ministres du pays prévoient de tenir une conférence téléphonique mercredi pour discuter de la démission du premier ministre Justin Trudeau et de la prorogation du Parlement, mais aussi de la menace des tarifs douaniers et d'un voyage des premiers ministres à Washington en février, a indiqué le bureau de Doug Ford.

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La Presse canadienne
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