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«Les loyers n'ont jamais été aussi élevés, mais...»
Alors que le taux d'inflation annuel a reculé à 2% en août au Canada, la crise de l'accessibilité financière pourrait atteindre son apogée au pays.
David Macdonald, économiste principal au Centre canadien de politiques alternatives, affirme que les principaux «points douloureux» en matière d'accessibilité restent les coûts du logement et de l'alimentation.
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Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«À l'heure actuelle, ces coûts continuent d'augmenter, mais ils n'augmentent pas aussi rapidement», a expliqué M. Macdonald lors d'un entretien sur les ondes de CTV News, mardi. «La crise de l'accessibilité va donc rester aussi grave qu'elle l'est actuellement, mais elle ne va probablement pas s'aggraver.»
Les coûts des intérêts hypothécaires continuant à baisser, M. Macdonald estime que les loyers devraient également commencer à diminuer d'ici à la fin de 2024.
«Les loyers n'ont jamais été aussi élevés, ajoute M. Macdonald. Mais je pense vraiment que nous allons bénéficier au cours des trois prochains mois en particulier des [baisses] des coûts d'intérêts hypothécaires.»
Si les coûts essentiels comme le logement et l'alimentation restent élevés, certains prix sont déjà en baisse, selon les dernières données sur l'inflation.
«Dans de nombreuses catégories, nous assistons actuellement à une déflation», a soutenu M. Macdonald. «C'est le cas des meubles et des appareils électroménagers, des vêtements, des chaussures ou des bijoux.»
Comme de nombreux analystes, M. Macdonald s'attend à ce que la Banque du Canada continue de réduire les taux d'intérêt à mesure que l'inflation se ralentit. Toutefois, la plupart des Canadiens devront encore faire face à des problèmes d'accessibilité financière pendant que l'économie s'ajuste.
«Il faut un an et demi à deux ans pour que l'économie profite pleinement de la baisse des taux d'intérêt», a-t-il ajouté. «Ainsi, même si les taux d'intérêt baissaient fortement demain, nous n'en verrions pas les effets avant 2026.»