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Société

Les prix de l'immobilier résidentiel grimpent à Québec et à Montréal en janvier

Le fait que les acheteurs continuent leur retour en nombre sur le marché montréalais n'est pas une surprise.

Dans la région de Montréal, les ventes résidentielles ont fait un bond de 36 % en janvier, comparativement au même mois l’an dernier, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec. Un panneau «vendu» est visible dans un nouvel ensemble résidentiel à LaSalle, un arrondissement de Montréal, le lundi 19 février 2024.
Dans la région de Montréal, les ventes résidentielles ont fait un bond de 36 % en janvier, comparativement au même mois l’an dernier, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec. Un panneau «vendu» est visible dans un nouvel ensemble résidentiel à LaSalle, un arrondissement de Montréal, le lundi 19 février 2024.

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) indique que les ventes résidentielles ont grimpé de 36 % dans la région de Montréal en janvier, comparativement au même mois l’an dernier. Dans la région de Québec, elles ont connu une hausse de 7 %. 

L’association précise vendredi que les transactions de propriétés se sont chiffrées à 2812 en janvier dans la région métropolitaine de recensement de Montréal, dépassant ainsi de 10 % la moyenne historique pour ce mois. 

Par conséquent, le nombre d’inscriptions demeure lui en dessous de la moyenne historique, cumulant 15 723, soit une baisse de 4 %. Cette dernière, habituelle à cette période de l’année, selon l’APCIQ, est due à l’absorption rapide des inscriptions en vigueur par l’activité du marché. Les nouvelles inscriptions sont quant à elles en hausse de 18 %. 

 

Ce déséquilibre du marché favorise toujours la croissance soutenue des prix, indique l’association. Celui des unifamiliales de la région montréalaise est particulièrement touché, ayant grimpé de 11 % d’une année à l’autre, pour s’établir à 590 700 $. 

Les prix des copropriétés et des plex ont quant à eux monté de 8 %, pour atteindre respectivement une moyenne de 420 000 $ et de 780 000 $ en janvier. 

Pour le directeur du service de l’analyse de marché à l’APCIQ, Charles Brant, le fait que les acheteurs continuent leur retour en nombre sur le marché montréalais n'est pas une surprise.

«Ils sont motivés par la combinaison d’une plus forte amplitude des baisses de taux d’intérêt annoncées en octobre et décembre combinées à la mise en vigueur, avant les fêtes, de nouvelles mesures facilitant l’accès à la propriété», observe-t-il dans un communiqué de presse. 

Explosion des prix à Québec

Dans la région métropolitaine de recensement de Québec, le très faible nombre de propriétés à vendre a conduit à une hausse moins marquée de 7 % en janvier, en comparaison aux mois précédents. On dénombre 639 propriétés qui ont changé de mains, contre 600 en janvier 2024. 

Les vendeurs profitent des conditions de marché, les prix bondissant de 30 % pour les petits immeubles à revenus, 22 % pour les copropriétés et 13 % pour les unifamiliales.

Le prix moyen d'une résidence unifamiliale atteint désormais 405 000 $, celui d'une copropriété, 293 950 $, et celui d'un plex, 497 750 $, dans la région de Québec. 

Les inscriptions en vigueur affichent un recul de 30 % en janvier par rapport au même mois de 2024, les nouvelles inscriptions, en hausse de 19 %, ne parvenant pas à calmer la surchauffe du marché, selon l'APCIQ.

M. Brant note la pression d’un plus important bassin d’acheteurs actifs sur le marché de Québec. 

«(Leur) empressement s’explique aussi par le désir de se positionner dès que possible sur un marché qui connaît une envolée du prix des propriétés, précise-t-il. Il en résulte un resserrement historique des conditions de marché avec moins de trois mois nécessaires pour écouler l’inventaire total, à ce rythme transactionnel.»

Il ajoute qu'avec une vente d’unifamiliale sur deux conclue à la suite d’un processus de surenchère, la hausse des prix est vouée à s’accélérer.

Malgré ce début d'année sur les chapeaux de roues, M. Brant souligne que des «incertitudes se sont déjà manifestées par un léger repli de l’indice de confiance des consommateurs en janvier, notamment pour ce qui est d’acheter un bien important».

«Il faut garder en tête que l’évolution des rapports commerciaux avec les États-Unis pourrait préventivement, dans l’arsenal de soutien à l’économie canadienne, assurer de nouvelles baisses de taux», précise-t-il, affirmant qu'il s'agit de «l’élément de prévisibilité le plus important aux yeux des acheteurs et des vendeurs».

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La Presse canadienne
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