Le moratoire d’une durée de deux ans touche près du tiers du territoire de la ville. Le conseil municipal a soutenu sa décision en pointant du doigt ses infrastructures des eaux usées qui ne répondent plus à la demande d’une population grandissante.
«C’est ni plus ni moins qu’une bombe [...] Tous ceux qui s’imaginent que ça ne les impactera pas, ne jouez pas à l’autruche: ça va jouer dans vos poches», soutient le courtier immobilier agréé pour Royale LePage Évolution, Jean-François Bérubé.
Les projets d’habitation de coopération sont dans l’incertitude depuis l’annonce du moratoire. Au moins trois projets comptant 162 unités qui devaient bientôt démarrer sont compromis.
«On parle de population vulnérable. Dans notre position, c’est vraiment une situation dramatique», exprime la directrice au développement pour le Groupe de ressources techniques (GRT) Entraide habitat Estrie, Fannie Pelletier-Beaudry.
Le moratoire affecte notamment le progrès du projet situé sur l’ancienne Toque Rouge comptant plus de 120 unités.
Les coops d’habitation souhaitent s’asseoir prochainement avec les élus municipaux pour trouver des solutions.
«On ne comprend pas pourquoi ça n’a pas été planifié avant», lance le directeur au service de rénovation du GRT, Mokhtar Saada.