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International

Le Venezuela rapatrie par avion ses migrants déportés des États-Unis

Une autre victoire du président Trump dans ses efforts pour amener davantage de pays à reprendre leurs ressortissants.

Des migrants vénézuéliens déportés des États-Unis atterrissent à l'aéroport international Simon Bolivar, au Venezuela, le 10 février 2025.
Des migrants vénézuéliens déportés des États-Unis atterrissent à l'aéroport international Simon Bolivar, au Venezuela, le 10 février 2025.

Source

Associated Press
Associated Press

Deux avions du Venezuela sont rentrés chez eux lundi avec environ 190 Vénézuéliens expulsés des États-Unis, marquant un possible dégel des relations entre ces deux adversaires diplomatiques de longue date et une victoire du président Donald Trump dans ses efforts pour amener davantage de pays à reprendre leurs ressortissants. 

Les vols d'expulsion des États-Unis vers le Venezuela sont suspendus depuis des années, à l'exception d'une brève période en octobre 2023 sous l'administration Biden. Des vagues massives de migrants de ce pays d'Amérique latine se rendent depuis 2021 à la frontière mexico-américaine. Ils représentent actuellement l'une des nationalités les plus nombreuses à entrer illégalement au pays, ce qui faisait du refus du Venezuela de les reprendre un grand défi pour les États-Unis. 

 

Cette percée est survenue après la visite de l'envoyé de M. Trump, Richard Grennell, à Caracas au début du mois. 

«Les vols d'aliens illégaux vers le Venezuela reprennent», a déclaré lundi la Maison-Blanche dans un message sur la plateforme sociale X, précisant qu'ils étaient supervisés par M. Grennell. 

La télévision et la radio vénézuéliennes ont couvert avec triomphe l'arrivée des vols à Caracas.

«C'est le monde que nous voulons, un monde de paix, de compréhension, de dialogue et de coopération.»
-Nicolás Maduro, président vénézuélien

Le gouvernement du Venezuela a soutenu que la plupart des immigrants vénézuéliens sont des gens honnêtes et travailleurs et que les responsables américains cherchaient à stigmatiser ce pays sud-américain. 

Les vols de lundi ont eu lieu quelques jours après les premiers vols d'immigrants vers une base militaire américaine à Guantanamo, à Cuba, et après que le secrétaire d'État américain Marco Rubio a conclu des accords avec le Salvador et le Guatemala pour que ces pays accueillent des personnes qui n'étaient pas leurs citoyens.

Un juge fédéral du Nouveau-Mexique a bloqué de manière préventive dimanche le transfert de trois Vénézuéliens à Guantanamo. Dans leur demande de suspension temporaire, les avocats des hommes ont déclaré que leurs clients «correspondent au profil de ceux que l'administration a priorisé pour la détention à Guantanamo, c'est-à-dire les hommes vénézuéliens détenus dans la région d'El Paso avec de (fausses) accusations de liens avec le gang du Tren de Aragua». 

Le président Trump a écrit après la visite de M. Grennell que le gouvernement Maduro avait accepté d'accueillir «tous les immigrés illégaux vénézuéliens qui campaient aux États-Unis, y compris les membres du gang du Tren de Aragua», et de payer leur transport. Six Américains détenus au Venezuela ont été libérés en même temps.

Dans sa déclaration de lundi, le gouvernement vénézuélien n'a pas fait de commentaires sur d'éventuels vols futurs. 

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Associated Press
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