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«Les larmes me montent parfois aux yeux en raison du dur travail que nous effectuons. Cela demande du temps, de l'énergie. Quand on fait quelque chose de bien, on est heureux. Mais aujourd'hui, on voit des murs vides, alors on se sent triste, amer.»
Le directeur général du plus grand musée ukrainien a déclenché une course contre la montre au cas où l'offensive russe se déplacerait vers l'ouest du pays.
Dans une galerie partiellement vide du musée national Andrey Sheptytsky, à Lviv, des employés placent des pièces baroques emballées dans des boîtes de carton. À quelques mètres de là, un groupe descend un élément important de l'iconostase de Bohorodchany, une œuvre d'art sacré du XVIIIe siècle.
Dans une galerie partiellement vide du musée national Andrey Sheptytsky, à Lviv, des employés placent des pièces baroques emballées dans des boîtes de carton. À quelques mètres de là, un groupe descend un élément important de l'iconostase de Bohorodchany, une œuvre d'art sacré du XVIIIe siècle.
«Les larmes me montent parfois aux yeux en raison du dur travail que nous effectuons. Cela demande du temps, de l'énergie. Quand on fait quelque chose de bien, on est heureux. Mais aujourd'hui, on voit des murs vides, alors on se sent triste, amer. On ne pouvait pas croire jusqu'à la dernière minute que cela pouvait arriver», raconte Ihor Kozhan.
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Le musée établi à Lviv dans l'ouest de l'Ukraine est fermé depuis le début de l'invasion russe. Divers sites de patrimoine du pays sont aussi en danger à cause des combats. M. Korzhan dit recevoir des coups de téléphone d'autres institutions culturelles européennes qui lui offrent de l'aide.
Anna Naurobska, la directrice du département des manuscrits et des livres rares, déplore qu'elle ne sache pas où elle pourra entreposer en toute sécurité la collection de plus de 12 000 objets placés dans des boîtes.
Le transfert et la peur que cette collection soit en danger au cas d'une attaque contre la ville la bouleversent.
«C'est notre histoire, c'est notre vie. C'est très important pour nous», lance Mme Naurobska.
Les larmes aux yeux, elle va dans une autre salle en portant un gros livre. «C'est un livre russe, dit-elle en le replaçant sur une tablette. Je suis si furieuse.»
À l'instar du musée, d'autres établissements de Lviv s'empressent de protéger des œuvres culturelles et artistiques. Les cabinets du Musée de l'histoire de la Religion sont presque vides. Les employés assemblent des conteneurs en métal afin de ranger les derniers objets qui seront entreposés dans les sous-sols. À la cathédrale latine, les sculptures sont recouvertes de cartons, de mousse et de plastique pour les protéger des éclats d'obus.
M. Kozhan rappelle que son musée a survécu à deux guerres mondiales.
«Le musée doit vivre. Les gens doivent venir ici, les enfants en premier. Ils doivent apprendre les fondations de leur culture», dit-il.
Le musée établi à Lviv dans l'ouest de l'Ukraine est fermé depuis le début de l'invasion russe. Divers sites de patrimoine du pays sont aussi en danger à cause des combats. M. Korzhan dit recevoir des coups de téléphone d'autres institutions culturelles européennes qui lui offrent de l'aide.
Anna Naurobska, la directrice du département des manuscrits et des livres rares, déplore qu'elle ne sache pas où elle pourra entreposer en toute sécurité la collection de plus de 12 000 objets placés dans des boîtes.
Le transfert et la peur que cette collection soit en danger au cas d'une attaque contre la ville la bouleversent.
«C'est notre histoire, c'est notre vie. C'est très important pour nous», lance Mme Naurobska.
Les larmes aux yeux, elle va dans une autre salle en portant un gros livre. «C'est un livre russe, dit-elle en le replaçant sur une tablette. Je suis si furieuse.»
À l'instar du musée, d'autres établissements de Lviv s'empressent de protéger des œuvres culturelles et artistiques. Les cabinets du Musée de l'histoire de la Religion sont presque vides. Les employés assemblent des conteneurs en métal afin de ranger les derniers objets qui seront entreposés dans les sous-sols. À la cathédrale latine, les sculptures sont recouvertes de cartons, de mousse et de plastique pour les protéger des éclats d'obus.
M. Kozhan rappelle que son musée a survécu à deux guerres mondiales.
«Le musée doit vivre. Les gens doivent venir ici, les enfants en premier. Ils doivent apprendre les fondations de leur culture», dit-il.
Avec la contribution de Bernat Armangué pour The Associated Press.