Début du contenu principal.
Les membres doivent se rendre au bureau de la députée caquiste de Saint-François, Geneviève Hébert.
Des milliers de travailleurs du secteur public se sont réunis mardi matin pour un imposant rassemblement du Front commun devant les bureaux de la députée caquiste Geneviève Hébert sur la rue King Est à Sherbrooke.
«Elle est la représentante de la population qui demande de meilleurs services et qui demande à avoir des travailleurs bien payer avec de bonnes conditions de travail. Elle doit prendre parole devant le gouvernement, devant François Legault et lui dire qu'il doit régler cet automne avant Noël», a expliqué Richard Bergevin, président du Syndicat de l'enseignement de l'Estrie.
En cette énième journée de grève, les manifestants sont plus déterminés que jamais d'obtenir une offre satisfaisante de la part du gouvernement.
«La CAQ s'est octroyée de belles augmentations, dont 30% en juin. Et, la raison c'était pour attirer des gens pour qu'on ait des candidats de qualité. [...] Le monde ici veut améliorer leur sort. C'est fini l'appauvrissement», a lancé Alexandre Boutin, président du syndicat du personnel technique de soutien administratif au Centre de services scolaire de la région de l'Estrie.
Même si les négociations n'ont mené à rien dans les dernières semaines, les syndiqués ne sont pas prêts à baisser les bras.
«Ça n'avance pas au rythme qu'on aurait voulu. M. Legault nous avait lancé qu'on devait aller en grève pour avancer. On le fait et on est encore là. [Les manifestants] ont espoir et pour eux, il y a un minimum. C'est clair que tant et aussi longtemps qu'on n'aura pas atteint ce minimum-là, il n'est pas question qu'on s'entende», a souligné Danny Roulx de l'APTS-Estrie.
De leur côté, les infirmières de la Fédération interprofessionnelle de la Santé du Québec (FIQ) se sont jointes au Front commun de l'Estrie malgré qu'elles ne font pas partie du regroupement syndical. Elles ont d'ailleurs pu compter sur la présence de leur représentante provinciale, Julie Bouchard, qui était de passage mardi matin devant l'Hôtel-Dieu de Sherbrooke.
En raison des manifestations, le Service de police de Sherbrooke avait annoncé la fermeture de la rue King Est entre les rues Murray et du Cégep. Ce qui pouvait rendre les déplacements difficiles en ville.
«Des policiers du Service de police de Sherbrooke suivront le cortège pour garantir la sécurité et le bon déroulement de la manifestation», avaient laissé savoir les autorités via une publication sur sa page Facebook.
Rappelons qu'en plus du Front commun, la FIQ est en grève jusqu'au 14 décembre 2023. Pendant ce temps, la Fédération autonome de l'Enseignement poursuit sa grève générale illimitée.
Au total, quelque 500 000 travailleurs débraient au Québec.
Avec les informations de Dominique Côté pour Noovo Info