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Santé

Le cancer du sein est le plus diagnostiqué chez les femmes

«La prévention, c'est la clé du succès d'avoir une bonne santé.»

«La prévention, c'est la clé du succès d'avoir une bonne santé.» C’est le mantra de Marie Desroches, qui a eu un diagnostic de cancer du sein à 66 ans. Son cancer, qui a été détecté rapidement, a pu être traité sans avoir recours à la chimiothérapie.

 

«Depuis l'âge de 50 ans, je passe les mammographies à chaque deux ans comme recommandé par le programme de dépistage du cancer du sein, raconte-t-elle. Il y a presque deux ans maintenant, je reçois un message comme quoi ils veulent me revoir. Ils veulent passer une autre mammographie.»

Après une échographie et une biopsie, le cancer du sein est confirmé. «C'était très petit. Étant donné que j’avais passé la mammographie deux ans auparavant, je savais que le cancer, ça ne devait pas être un cancer qui était très avancé. Je n'étais pas atterrée ou je n'étais pas déprimée», explique Mme Desroches.

«Si le cancer est pris à temps, ils n'ont pas besoin de sortir l'arsenal», poursuit-elle.

«Ça peut saveur la vie»

Le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes québécoises. Une femme sur huit  recevra ce diagnostique au courant de sa vie.

«Au Québec, on est chanceux, on a un programme public de dépistage», explique Isabelle Girard, directrice des communications à Société canadienne du cancer. Elle exhorte toutes les femmes admissibles à aller passer leur mammographie.

De 50 à 69 ans, les femmes reçoivent une lettre qui leur permet d’aller passer une mammographie – soit une radiologie du sein – tous les deux ans. Ce groupe d’âge est le plus à risque de développer un cancer du sein.

«Ça va permettre de détecter une tumeur quand elle est toute petite. Quand elle est de la grosseur d'un petit pois», illustre Mme Girard. En comparaison, un examen visuel ne permet généralement pas de détecter une tumeur avant qu’elle n’atteigne la taille d’une tomate cerise, explique-t-elle.

Dans le cadre du Mois de la sensibilisation au cancer du sein, la Société canadienne du cancer invite d’ailleurs les femmes de cette tranche d’âge à aller se faire dépister avec sa campagne Mémo-Mammo.

Selon l’Institut national de santé publique du Québec, le taux de participation au programme était de 65,6% en 2019. En raison de la pandémie, ce taux a diminué à 59,7% en 2020.

Se connaître et s’observer

Chez les femmes de 20 à 49 ans, 29% des cancers diagnostiqués seront des cancers du sein. C’est également la première cause de décès par cancer dans cette tranche d’âge.

«Il n'y a personne de mieux placé que vous-même pour connaître votre corps, rappelle Karine-Iseult Ippersiel, présidente-directrice générale de la Fondation cancer du sein du Québec.

Il faut donc être attentif aux changements de notre corps, de la clavicule jusqu’au sein. «Ça peut être un sein qui a changé de grosseur, de la chaleur soudaine sur un sein, des écoulements mammaires, une bosse aux seins», énumère-t-elle.

Si l’on constate des changements, Mme Ippersiel conseille de consulter un médecin. «Si on vous dit on va surveiller et que vous êtes inquiète et que vous sentez vraiment quelque chose, nous, on vous recommande de pousser.»