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La RBC aurait commis «trois violations administratives».
L'agence de renseignement financier du Canada a imposé une «pénalité administrative pécuniaire» de 7,4 millions $ à la Banque Royale pour non-respect des mesures de lutte contre le blanchiment d'argent.
Le Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) affirme mardi que les violations reprochées à la Banque Royale du Canada incluent le défaut de soumettre des déclarations d'«opérations douteuses» lorsqu'il y avait des motifs raisonnables de soupçonner des liens avec une infraction de blanchiment d'argent.
L'agence tente d'identifier l'argent lié à des activités illicites en passant chaque année au crible électroniquement des millions d'informations provenant d'institutions financières, de compagnies d'assurance, d'entreprises de services monétaires et d'autres acteurs comme les casinos et les courtiers immobiliers.
Le CANAFE divulgue ensuite des renseignements sur les cas suspects à la police et à d'autres organismes chargés de l'application des lois.
La directrice du CANAFE, Sarah Paquet, a déclaré lors d'un récent discours que la priorité de l'agence était de travailler avec les entreprises pour les aider à respecter leurs obligations de déclaration. Mais elle a clairement souligné que certains acteurs financiers prenaient du retard et que son agence prendrait les mesures appropriées en cas de besoin.