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Les quatre instances qui sont réunies discutent des progrès ou du peu de progrès dans les négociations sectorielles et intersectorielles toute la journée.
La CSN, la CSQ, l'APTS et la FTQ, qui forment le front commun du secteur public, sont réunies séparément depuis 9h ou 10h mardi, afin de faire le point sur la négociation avec Québec et décider de la suite du mandat de grève dont elles disposent déjà.
Jusqu'ici, le front commun a tenu une journée de grève, puis trois consécutives, puis sept. Il avait déjà prévenu que la dernière séquence de sept jours, du 8 au 14 décembre, serait la dernière avant l'exercice de la grève illimitée.
On ignore cependant si ces organisations syndicales, qui représentent ensemble 420 000 travailleurs dans les réseaux de l'éducation et de la santé, décideront dès maintenant de la date du déclenchement de cette grève illimitée.
Elles ont fait savoir que tout dépendra du degré d'avancement des négociations pour le renouvellement des conventions collectives, et ce, tant au palier intersectoriel — salaires, régime de retraite, disparités régionales — qu'au palier sectoriel — aménagement du temps de travail, fardeau de tâches, composition des classes, par exemple.
D'ailleurs, les quatre instances qui sont réunies discutent des progrès ou du peu de progrès dans les négociations sectorielles et intersectorielles toute la journée.
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Au x dernières nouvelles, les pourparlers entre les syndicats des services publics et le Conseil de trésor «avancent» et ont atteint une «nouvelle ouverture» à la table de négociation, notamment en ce qui concerne la durée de la convention.
Toutefois, «il n’y a pas de contre-proposition en bonne et due forme telle quelle du Front commun». De son côté, le Secrétariat du Conseil du trésor a refusé de commenter les récents développements des discussions aux tables «par respect pour les parties impliquées».
Depuis la dernière offre du gouvernement, soit celle déposée le 6 décembre proposant une hausse salariale de 12,7% sur cinq ans à l’ensemble des employés de l’État, les syndicats maintiennent le cap: il n’y aura pas de contre-proposition salariale de la part du Front commun. Les syndicats avaient jugé cette proposition de Québec insuffisante.
Avec de l'information d'Alexandre Sauro pour Noovo Info.