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Au moins 600 ménages locataires n’ont pas réussi à signer un nouveau bail le 1er juillet, a annoncé le FRAPRU samedi.
Au moins 600 ménages locataires n’ont pas réussi à signer un nouveau bail le 1er juillet dernier, a annoncé le FRAPRU, samedi.
L'organisme a expliqué par voie de communiqué que ces chiffres sont bien plus élevés et pourraient augmenter au cours des prochains jours.
Le nombre est beaucoup plus grand que celui de l'année dernière à pareille date, à laquelle 420 ménages s'étaient retrouvés en situation critique.
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«Les centaines de ménages locataires qui sont toujours sans logis et tous ceux qui s’ajouteront au cours des jours et des semaines à venir sont des révélateurs d’une crise beaucoup plus profonde, à laquelle il faudra rapidement s’attaquer pour éviter la répétition année après année de tels drames humains», a déclaré la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme.
Selon ces données, 118 ménages sont présentement sans logement à Montréal.
D'autre part, c'est «plus de 3500 ménages qui ont fait appel à un service d'aide cette année», contre 2000 l'année précédente.
La crise du logement ne touche pas que les grandes villes, mais aussi plusieurs municipalités en région. Le FRAPRU estime que 135 des ménages dans le besoin sont situés à Drummondville, 50 à Sherbrooke, 24 à Trois-Rivières, 23 à Cowansville et 20 à Granby. Pendant ce temps, Joliette et Rimouski comptent chacune 10 familles sans logis.
Selon la dernière enquête annuelle de la Société canadienne d'hypothèque et de logement, publiée en février dernier, une trentaine de municipalités québécoises affichaient un taux d'inoccupation en deçà de 1 , Drummondville (0,2 , Joliette (0,5 et de Trois-Rivières (0,9 %). En moyenne, les centres de 10 000 habitants et plus avaient un taux d'inoccupation de 2,5 %. La région métropolitaine de Montréal, de son côté, avait un résultat légèrement supérieur, avec 3,0 %.
Le FRAPRU demande au gouvernement d'adopter «des mesures structurantes permettant de s’attaquer à la crise dans toutes ses dimensions», notamment les évictions, les reprises de logements, les rénovictions et les Airbnb.
-Avec les information de La Presse canadienne