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Société

Éducation: l'offre de Québec «loin, loin, loin d'être à la hauteur», dit Scalabrini

Des instances de la FAE et de la FSE sont réunies, mercredi, pour étudier la dernière offre déposée par Québec en lien avec le renouvellement des conventions collectives.

Lia Lévesque
Lia Lévesque / La Presse canadienne

Alors que des instances de la FAE et de la FSE sont réunies, mercredi, pour étudier la dernière offre déposée par Québec, la présidente de la FSE estime que l’offre de Québec est «loin, loin, loin d’être à la hauteur».

MISE À JOUR | Québec déposera une nouvelle offre au front commun et à la FIQ mardi après-midi. Les détails.

Les deux organisations syndicales, la Fédération autonome de l’enseignement, indépendante, et la Fédération des syndicats de l’enseignement, affiliée à la CSQ, qui fait partie du front commun, ont reçu une nouvelle offre de Québec lundi et mardi. Depuis, elles l’analysent.

Mais d’emblée, dans une vidéo adressée à ses membres, diffusée mercredi, la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement, Josée Scalabrini, a modéré les attentes. «Hier, on a eu des signaux. On serait prêt à amorcer une négociation. C’est loin, loin, loin d’être à la hauteur de vos attentes et des attentes de vos représentants. On va rester à l’affût.»

La Fédération autonome de l’enseignement, qui négocie seule, a déclenché une grève illimitée le 23 novembre. Elle représente 66 000 enseignants des niveaux primaire et secondaire.

La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), représente 95 000 enseignants des niveaux primaire et secondaire.

Les enseignants membres de la FSE sont au travail présentement. Ils ont débrayé quatre jours au mois de novembre, en même temps que les autres membres du front commun. Le front commun a toutefois annoncé sept autres journées de grève du 8 au 14 décembre.

Dans leur négociation sectorielle avec Québec, les deux fédérations syndicales discutent plus particulièrement des moyens d’alléger la tâche des enseignants, notamment quant à l’intégration des élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage: soutien par des professionnels spécialisés, création de classes spécialisées, aides à la classe, etc.

Dans sa courte vidéo, Mme Scalabrini explique aussi à ses membres que l’offre de Québec n’est qu’un «dépôt exploratoire» et que le gouvernement du Québec souhaite que la négociation ne se fasse pas par l’intermédiaire des médias.

«S’ils ne sortent pas dans les médias, on ne sortira pas dans les médias», affirme la présidente de la FSE.

Elle réitère sa volonté de négocier sur les priorités de ses membres et pas seulement sur celles du gouvernement.

Quant à la FAE, elle a indiqué mercredi avant-midi que son instance poursuivrait pour une bonne partie de la journée au moins l’analyse de l’offre gouvernementale faite verbalement lundi soir.

Lia Lévesque
Lia Lévesque / La Presse canadienne