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Des tests d'ADN font descendre le bilan des incendies meurtriers d'Hawaï à 97 morts

Le bilan des incendies de forêt meurtriers qui ont ravagé l'île de Maui, à Hawaï, a été revu à la baisse.

Le bilan des incendies de forêt meurtriers qui ont ravagé l'île de Maui, à Hawaï, a été revu à la baisse.
Le bilan des incendies de forêt meurtriers qui ont ravagé l'île de Maui, à Hawaï, a été revu à la baisse.
Rebecca Boone
Rebecca Boone / Associated Press

Le bilan des incendies de forêt meurtriers qui ont ravagé l'île de Maui, à Hawaï, a été revu à la baisse. Les autorités font maintenant état d'au moins 97 victimes.

Les autorités avaient précédemment indiqué qu'elles pensaient qu'au moins 115 personnes étaient mortes dans les incendies, mais des tests plus approfondis ont montré qu'ils disposaient de plusieurs échantillons d'ADN de certaines des personnes décédées.

Le nombre de personnes portées disparues a également été revu à la baisse, de 41 à 31, a indiqué le chef de la police de Maui, John Pelletier.

John Byrd, directeur du laboratoire de la Defense POW/MIA Accounting Agency, a déclaré lors d'une conférence de presse vendredi après-midi que le nombre actuel de morts devrait être considéré comme un minimum, car il est possible que ce bilan augmente.

Déterminer le bilan des victimes des incendies de forêt du 8 août à Lahaina a été particulièrement compliqué en raison des dégâts causés par les flammes, ainsi que du chaos qui s'est emparé de la ville historique. Dans certains cas, des restes d’animaux ont été collectés par inadvertance avec des restes humains.

Jusqu'à présent, 74 des personnes décédées ont été identifiées, a précisé M. Pelletier.

L'incendie survenu à Lahaina est le plus meurtrier aux États-Unis depuis plus d'un siècle. Pris dans un paysage infernal, certains habitants sont morts dans leur voiture, tandis que d'autres ont sauté dans l'océan ou ont tenté de courir pour se mettre à l'abri.

M. Byrd a souligné que le décompte initial des décès était trop élevé pour plusieurs raisons, ajoutant que le décompte plus faible s'inscrivait dans la progression «normale et naturelle» de l’enquête médico-légale.

«Nous examinons les housses mortuaires qui arrivent, nous faisons un premier inventaire et nous évaluons combien de personnes y sont représentées, a-t-il expliqué. En faisant le premier décompte de toutes celles qui sont entrées, le nombre a tendance à être trop élevé, parce qu'à mesure que les analyses et les examens sont effectués, on réalise que des restes trouvés dans deux sacs appartenaient à la même personne.»

«Les chiffres commencent un peu trop haut du côté de la morgue et finissent par se stabiliser jusqu’à ce qu’à un moment donné, ce soit un chiffre final précis. Je dirais que nous n’en sommes pas encore là», a déclaré M. Byrd.

Seules les personnes pour lesquelles un rapport de personne disparue a été déposé auprès du service de police de Maui figurent sur la liste des personnes disparues, a mentionné M. Pelletier. Si aucun rapport de personne disparue n’a été déposé pour une personne plus de cinq semaines après l’incendie, alors cette personne n’est probablement pas réellement portée disparue, a expliqué le chef.

Le Dr Jeremy Stuelpnagel, médecin-coroner du comté de Maui, n’était pas censé prendre ses fonctions avant octobre. Il a toutefois devancé sa date d'entrée en poste et est arrivé à Maui peu de temps après l'incendie. Jusqu'à son arrivée, les tâches du médecin légiste de Maui étaient partagées avec d'autres comtés.

Le Dr Stuelpnagel a détaillé que les personnes qui travaillent sur le processus d’identification tentent de «réunifier les corps pour qu’ils soient aussi entiers qu’ils peuvent l’être», avant que les restes soient restitués à leurs proches.

Le travail visant à réunir les victimes des incendies avec leurs familles implique plus que de simples tests d'ADN, ont indiqué des responsables. Les anthropologues apportent leur aide et les responsables recueillent des indices sur les soins dentaires et les appareils médicaux comme les stimulateurs cardiaques lorsque cela est possible.

Rebecca Boone
Rebecca Boone / Associated Press