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Société

Réduction des services de transport collectif dans le Grand Montréal? L'ARTM doit revoir son budget 2024

L'Autorité régionale de transport métropolitain doit revoir son budget 2024 d'ici le 15 novembre prochain et le soumettre au conseil de la Communauté métropolitaine de Montréal.

L'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) doit revoir son budget 2024 d'ici le 15 novembre prochain.
L'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) doit revoir son budget 2024 d'ici le 15 novembre prochain.
/ Noovo Info

L'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) doit revoir son budget 2024 d'ici le 15 novembre prochain et le soumettre au conseil de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), après que le gouvernement Legault a mis fin aux discussions sur le financement du transport collectif pour 2024.

Ainsi, le budget devra prévoir une augmentation maximale de 4% de la quote-part des municipalités afin de respecter la capacité financière et d'évaluer les conséquences pour les citoyens du Grand Montréal, tout en indiquant l’impact éventuel des réductions budgétaires sur l’offre de services.

La CMM demande également à l’ARTM de transmettre aux municipalités, dès 2024, une quote-part détaillée des contributions par modes et de soumettre des projections budgétaires pour les prochaines années de 2025 à 2028. Ces projections devront notamment prévoir le développement des services, en particulier dans les couronnes Nord et Sud.

De plus, la CMM souhaite que la ministre des Transports Geneviève Guilbault dépose «le plus rapidement possible» les conclusions du Chantier sur le financement de la mobilité durable. De son côté, le comité exécutif de la CMM devra collaborer avec les cinq secteurs pour apporter des améliorations au processus budgétaire et décisionnel du transport en commun métropolitain.

Rappelons que 82 maires de la CMM ont réclamé, lundi, une rencontre avec le premier ministre «afin d’échanger et de convenir d’une entente financière équitable» sur le financement du transport collectif. Québec a fermé la porte a une éventuelle rencontre malgré la demande. Jeudi dernier, Québec a proposé une offre «finale» faisant passer la contribution de 150 à 238 M$ en 2024 pour tout le territoire couvert par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM). 

Selon la CMM, cette offre était «largement insuffisante pour assurer le maintien et la relance du transport collectif dans le Grand Montréal».

De leur côté, les maires et mairesses de la CMM ont demandé de verser une aide financière de 346 M$ correspondant à 75 % du déficit résiduel révisé estimé à 461,3 M$ pour l’année 2024, ce qui requiert une bonification de 128 M$ de l’offre déposée par la ministre. Ils réclament également de réserver au soutien du développement des services les revenus de la taxe sur l’immatriculation des véhicules votée par le conseil de la CMM en avril dernier, estimés à 122 M$ pour 2024.

«Sans une aide financière suffisante de la part du gouvernement, les organismes publics de transport en commun (OPTC) seront contraints de procéder à des coupures de services, ce qui aura inévitablement un impact direct sur la vie quotidienne de plusieurs centaines de personnes, dont un nombre important de travailleurs essentiels, en plus d’augmenter la congestion routière et les émissions de gaz à effet de serre (GES)», avait déploré la CMM lundi.

Avec les informations d'Émile Bérubé-Lupien pour Noovo Info