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Le Canada est sous le feu de critiques pour son soutien à un télescope controversé dont le développement est prévu sur l'île d'Hawaï, la plus grande île de l'État, en raison d'allégations selon lesquelles le projet viole les droits des Autochtones.
Le Canada est sous le feu de critiques pour son soutien à un télescope controversé dont le développement est prévu sur l'île d'Hawaï, la plus grande île de l'État, en raison d'allégations selon lesquelles le projet viole les droits des Autochtones.
Un groupe d'universitaires et des organisations de défense des droits ont demandé vendredi dernier au Comité des Nations unies pour l'élimination de la discrimination raciale une action urgente concernant le développement du télescope de trente mètres (TMT).
Le télescope devrait être construit sur le Mauna Kea, un endroit qui, selon les chercheurs, offre des conditions d'observation idéales, car il est situé au-dessus de 40% de l'atmosphère terrestre et bénéficie d'un climat favorable à la capture d'images nettes.
Le sommet du volcan revêt également une importance culturelle pour les Kanaka Maoli, les peuples autochtones d'Hawaï, qui se sont opposés à la mise en place du télescope.
Les pétitionnaires soutiennent que les organisations astronomiques canadiennes ont délibérément déformé l'obtention du consentement des Hawaïens autochtones, bien que certaines aient mis en place des politiques indiquant qu'elles ne procéderaient pas sans cela.
Le Conseil national de recherches, qui a fourni une partie du financement canadien de 30 millions $ pour les coûts de construction, dit qu'il examine la pétition et note que le gouvernement fédéral respecte les «principes» de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones.
En 2015, le gouvernement fédéral conservateur précédent avait promis 243 millions $ pour aider à financer le projet sur 10 ans.