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«C'est la job où j'ai travaillé le moins dans ma vie...»
Les adieux politiques de la députée conservatrice Claire Samson ne sont pas passés inaperçus, jeudi, elle qui a affirmé qu’elle et plusieurs autres députés n’ont pas travaillé lors des deux dernières années.
«J’imagine que les ministres de la Santé qui se sont succédés ont travaillé un peu et Jean-François Roberge avec l’Éducation, mais les députés “plantes vertes” comme moi, ça n’a pas travaillé fort depuis deux ans», a lancé la députée d’Iberville lors d’une conférence de presse aux côtés de son chef, Éric Duhaime.
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«De tous les emplois que j’ai eus, et j’inclus quand j’avais 17 ans et que j’étais commis chez Miracle Mart, ou quand j’étais serveuse chez Da Giovanni là, le travail de députée ici à l’Assemblée nationale, c’est la job où j’ai travaillé le moins dans ma vie», a-t-elle affirmé.
Mme Samson a toutefois nuancé qu’elle a «travaillé fort» à l’extérieur du Salon bleu, dans son bureau de comté.
«Mais ça ne m’a pas tuée, la job de députée.»
Voyez l'intervention de Mme Samson dans la vidéo en tête d'article.
Claire Samson ne sollicitera pas de deuxième mandat lors des prochaines élections, elle qui estime qu’il est temps de quitter la vie politique.
«Une bonne raison pour laquelle je quitte la vie politique, c’est pour éviter de devenir cynique. Je dis la vérité, je trouve que depuis deux ans, on s’est occupé de nos organismes et on a fait des chèques. Il n’y a pas de quoi faire un burnout là.»
La députée d'Iberville, qui a rejoint les rangs du Parti conservateur du Québec (PCQ) en juin dernier, était la seule représentante du parti au Salon bleu. Élue sous la bannière de la Coalition avenir Québec en 2014, elle a été exclue du caucus caquiste par François Legault pour avoir fait un don au parti d'Éric Duhaime. Deux jours plus tard, elle annonçait s'être joint au PCQ.
Mme Samson a déploré que les années pandémiques ont grandement affaibli les partis d’opposition et a soutenu qu’un gouvernement majoritaire caquiste aux prochaines élections «serait terrible».
«Ça va enlever beaucoup à la démocratie et aux citoyens du Québec.»
C’est pourquoi la députée a souhaité à la province «une opposition forte et des débats forts».
Les prochaines élections provinciales auront lieu le 3 octobre.