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«Ce qu'on a besoin, c'est des dirigeants qui comprennent qu'il y a une culture toxique dans le monde du hockey présentement et qu'il doit y avoir beaucoup de prévention.»
La démission de la présidente par intérim du conseil d'administration de Hockey Canada est un «bon premier pas» selon la ministre fédérale des Sports, Pascale St-Onge, qui réclame toutefois encore plus de changement au sein de la fédération nationale.
De passage sur le plateau de l'émission «Tout le monde en parle», dimanche soir à Radio-Canada, Mme St-Onge est revenue sur la décision d'Andrea Skinner, qui a remis sa démission samedi soir dans la foulée de la gestion des allégations de viol collectif par Hockey Canada.
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La ministre a expliqué que, selon elle, le passage de Mme Skinner devant un comité parlementaire cette semaine avait illustré le fait qu'elle ne comprenait pas «la réelle problématique au sein de Hockey Canada et les problématiques au niveau de leur gestion».
«Donc le fait qu'elle parte, c'est une bonne chose, parce que ce qu'on a besoin, c'est des dirigeants qui comprennent qu'il y a une culture toxique dans le monde du hockey présentement et qu'il doit y avoir beaucoup de prévention, beaucoup d'éducation et beaucoup de changement au sein de l'organisation», a souligné la ministre St-Onge.
Elle a aussi reconnu que les dirigeants de Hockey Canada devraient avoir ces objectifs en tête, plutôt que de vouloir protéger l'image et la réputation de la fédération.
Hockey Canada est sous le feu des projecteurs depuis mai, lorsqu'il a été révélé qu'un montant d'un règlement à l'amiable non divulgué avait été versé à une femme qui alléguait avoir été agressée sexuellement par huit joueurs _ dont des membres de l'équipe nationale junior _ après un gala en 2018 à London, en Ontario.
Des allégations d'agressions sexuelles impliquant l'équipe nationale junior de 2003 ont aussi fait surface en juillet. Aucune de ces allégations n'a été prouvée devant les tribunaux.
Il a également été révélé que Hockey Canada gardait un fonds en partie alimenté par les frais d'inscription au hockey mineur pour payer les responsabilités non assurées, y compris les réclamations pour agression et abus sexuels.
Les dirigeants de la fédération, dont son PDG Scott Smith, ont refusé de démissionner, malgré les demandes répétées de nombreux élus.