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Les évènements reprochés par la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec sont survenus entre le 20 avril 2019 et le 27 mars 2022.
La Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec (RACJ) a convoqué en audience le Shaker de Victoriaville, le 23 février dernier, pour des motifs «d'actes de violence», «d'incitation à la consommation non responsable» et en raison de la «présence d'une présence mineure», notamment.
Dans ce dossier, le Tribunal devra rendre une décision sous peu alors que l'établissement de Victoriaville pourrait faire face à plusieurs sanctions, dont la suspension ou la révocation de son permis d'alcool.
Une «sanction administrative pécuniaire» pourrait également être imposée. L'établissement pourrait même être forcé d'apporter «les correctifs nécessaires» ou de «restreindre les heures d'exploitation.»
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Dans l'avis de convocation, dont Noovo Info à obtenu une copie, «la Régie a reçu une demande de convocation de la Sûreté du Québec pour le Shaker – Victoriaville. Les forces policières dénotent des problématiques de tranquillité publique en lien avec l’exploitation de l’établissement. Ces problématiques nécessitent plusieurs interventions policières notamment pour des évènements de violence, de surconsommation et de présence de mineurs», peut-on lire.
Les évènements reprochés par la RACJ sont survenus entre le 20 avril 2019 et le 27 mars 2022.
Durant cette période, les policiers sont intervenus une dizaine de fois, notamment pour des bagarres ou des personnes «fortement intoxiquées», dont trois qui ont dû être transportées dans un centre hospitalier.
Il est également reproché au Shaker de Victoriaville d'avoir offert le 28 octobre 2019 «un rabais sur le prix habituel des boissons alcooliques et incitant une personne à consommer de façon non responsable.»
«Les 27 octobre et 14 novembre 2019, des concours ont été publicisés annonçant directement ou indirectement comme prix la consommation gratuite de boissons alcooliques à l’établissement», peut-on lire dans l'avis de convocation.
Par ailleurs, les policiers ont constaté à deux occasions la présence d'une personne mineure dans l'établissement.
Toujours dans le document émis par la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec, il est inscrit qu'«entre la mi-août 2019 et le début du mois de décembre 2019, les policiers de la Sûreté du Québec ont obtenu des informations à l'effet qu'il y aurait du trafic de stupéfiants impliquant le personnel au Shaker – Victoriaville.»
Celles-ci ont menées à cinq opérations d'infiltration entre le 8 décembre 2019 et le 7 mars 2020.
«Le 8 décembre 2019, deux agents d’infiltration se sont présentés à l’établissement. Durant la soirée, l’un d’eux a abordé un agent de sécurité afin d’obtenir quelque chose pour continuer le party en faisant référence à des stupéfiants. L’agent de sécurité a mentionné : «Vas voir le staff là-bas. » et «Ils vont pouvoir t’aider à continuer le party en masse.»
Au final, à deux occasions les agents infiltrés ont pu se procurer de la cocaïne pour un montant total de 120 $. Les deux vendeurs ont d'ailleurs été arrêtés et sont accusés de trafic de stupéfiants.
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