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L'explosion est survenue neuf jours après une reprise du conflit dans la région à la suite d'une attaque des militants du Hamas en Israël et aux représailles d'Israël dans la bande de Gaza.
Le ministre de la Défense, Bill Blair, pourrait répondre lundi à d'autres questions sur les preuves recueillies par le Canada pour déclarer qu'un tir de roquette sur un hôpital de la ville de Gaza ne provenait pas d'Israël.
M. Blair a fait cette déclaration samedi soir dernier, cinq jours après l'explosion à l'hôpital al-Ahli.
L'explosion est survenue neuf jours après une reprise du conflit dans la région à la suite d'une attaque surprise des militants du Hamas en Israël et aux représailles d'Israël dans la bande de Gaza.
M. Blair a indiqué que le Commandement du renseignement des Forces canadiennes avait effectué sa propre analyse des preuves et était parvenu à la conclusion qui correspond à celles des États-Unis et de la France.
Israël a déclaré que des images satellites et des communications interceptées montrent que la roquette avait été tirée par le Djihad islamique palestinien. À Paris, les autorités françaises affirment que la taille de la roquette elle-même indique des sources palestiniennes et non israéliennes.
Le ministère canadien de la Défense nationale affirme fonder sa détermination sur une analyse des dommages causés par l'explosion à l'hôpital, y compris les bâtiments adjacents, ainsi que sur la trajectoire de vol de la munition.
Suite à la publication des conclusions du Canada sur la source de l'explosion, le premier ministre Justin Trudeau s'est entretenu dimanche avec le président israélien, Isaac Herzog.
M. Trudeau s'est également entretenu dimanche avec des dirigeants des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne et de l'Italie.
Les deux appels portaient sur la nécessité de libérer tous les otages restants et de protéger les civils.
Un Sommet du Caire pour la paix, en Égypte, a laissé plus de questions que de réponses sur ce qui pourrait se passer ensuite dans le conflit qui a vu 1400 Israéliens tués lors de l'attaque initiale du Hamas et au moins 4600 Palestiniens morts lors des frappes aériennes israéliennes subséquentes.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, était présente au Sommet du Caire pour la paix et son cabinet a indiqué qu'elle pourrait peut-être parler de l'événement aux journalistes lundi.
Le Canada a demandé à Israël et à l'Égypte d'en faire davantage pour garantir que l'aide humanitaire nécessaire arrive à Gaza. Une première petite livraison de nourriture, de fournitures médicales et de carburant a été effectuée au cours du week-end, mais les besoins sont criants.
Mme Joly elle-même a qualifié la semaine dernière Gaza de pire endroit au monde où vivre à l’heure actuelle.
L’Égypte et la Jordanie ont toutes deux clairement indiqué lors du sommet qu’elles ne permettraient pas à Israël de chasser 2,3 millions de Palestiniens de la bande de Gaza, tandis qu’Israël a clairement indiqué son intention de poursuivre son action militaire jusqu’à ce que le Hamas soit éradiqué.
Ce conflit a commencé le 7 octobre lorsque des militants du Hamas ont attaqué Israël avec des roquettes et par voie terrestre de l'autre côté de la frontière avec la bande de Gaza, atteignant un festival de musique et plusieurs coopératives agricoles connues sous le nom de kibboutzim.
Ces attaques ont tué 1400 personnes, dont au moins six Canadiens, et blessé plusieurs milliers d'autres personnes; le Hamas a aussi pris en otage plus de 200 personnes, dont des enfants.
Israël a répondu avec force, en tirant des roquettes sur Gaza, et les combats ont depuis tué environ 4600 Palestiniens.
Le Hamas est une organisation militante qui a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007. Le Canada le qualifie d'organisation terroriste depuis 2002.
Israël et l’Égypte ont tous deux imposé un blocus à Gaza après la prise du pouvoir par le Hamas.