Début du contenu principal.
La décision du premier ministre François Legault de ne pas rencontrer les représentants des médias à l’occasion du bilan de fin de session parlementaire est vivement critiquée.
La décision du premier ministre François Legault de ne pas rencontrer les représentants des médias à l’occasion du bilan de fin de session parlementaire est vivement critiquée.
M. Legault s'est tourné vers les réseaux sociaux vendredi pour effectuer le bilan de cette courte session.
Avant d'aller à la période de questions, il s'est contenté de lancer qu'il a remis de l'argent dans les poches des contribuables et qu'il s'en allait voir l'ex-défenseur du Canadien de Montréal Serge Savard. Le porte-parole du premier ministre s'est limité à dire que la session n'aura duré que deux semaines.
À lire | Nombreuses critiques sur la mise à jour économique de la CAQ
Outre cette réponse, Ewan Sauves n'a pas indiqué précisément pourquoi le premier ministre préférait s'en tenir à un message plutôt que de se livrer à l'exercice de la conférence de presse.
M. Sauves s'est contenté d'indiquer que M. Legault participait à une conférence de presse avec ses homologues des autres provinces à 13h avec le Conseil de la fédération.
En deux petites pages, M. Legaulta expliqué les gestes posés par son gouvernement dans les huit jours de cette courte session.
«C'est une session de deux semaines, on a remis de l'argent dans le portefeuille des Québécois, on a plafonné les tarifs», a-t-il lancé avant d'aller à la période de questions, faisant référence au projet de loi 1 qui restait à être adopté vendredi après-midi.
Le trio péquiste n'a pas caché son étonnement face à la «stratégie de communication de la Coalition avenir Québec» lors de leur propre bilan. «Ce n’est pas acceptable», a lancé d’emblée le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon alors qu’il venait d’apprendre la nouvelle. «C’est très important que les journalistes puissent poser des questions et de demander des comptes aux politiciens», a expliqué M. St-Pierre Plamondon.
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, était tout aussi surpris que son chef affirmant qu’il n’avait «jamais vécu ça en 15 ans.» «De mémoire, c’est du jamais vu. C’est étonnant», a-t-il ajouté. «Le gouvernement veut être au Salon bleu. Il craint moins les questions des autres formations politiques que les vôtres», conclut M. Bérubé.
Joël Arseneau a joint sa voix à celles de ses collègues, soutenant qu’il y a des questions «urgentes» à poser en ce qui concerne ce «qu’on a pu ou n’a pas pu faire» lors de la récente session. «Il faut que le gouvernement vienne s’expliquer» sur certaines questions fait valoir M. Arseneau qui cite en exemple une forêt qui a été détruite à Granby afin de faire place à la construction d’une maison des aînés, un projet piloté par le gouvernement.
La Tribune de la presse du parlement a par ailleurs déploré la décision du gouvernement d'éviter la période de questions en cette fin de session.
«Où est l’imputabilité?», a demandé le co-porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois, relayant le tweet du journaliste du Journal de Québec Marc-André Gagnon.
Où est l’imputabilité? https://t.co/p5tT6QOfUM
— Gabriel Nadeau-Dubois (@GNadeauDubois) December 9, 2022