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Nike était l'un de des quatre principaux partenaires de commandites d'Hockey Canada, depuis 1999.
La puissante marque Nike suspend à son tour son partenariat et son soutien à Hockey Canada, alors que les instances de cette organisation sportive nationale subissent d'énormes pressions concernant leur gestion des agressions sexuelles présumées.
Le site Web de Hockey Canada répertorie Nike comme l'un de ses quatre principaux partenaires de commandites, depuis 1999. Les trois autres - Tim Hortons, Esso et Telus - ont également suspendu déjà leur soutien à l'instance dirigeante du hockey amateur au Canada.
Le géant des vêtements de sport Nike se joint donc à une liste de plus en plus longue de commanditaires de premier plan, dont la Banque Scotia, Chevrolet Canada et Canadian Tire, qui ont aussi retiré tour à tour leur soutien à Hockey Canada.
La porte-parole de Nike, Sandra Carreon-John, a expliqué vendredi que l'entreprise était «profondément préoccupée» par les informations qui circulent actuellement sur Hockey Canada. «Nous croyons qu'une action importante et substantielle est nécessaire pour soutenir les athlètes et transformer le hockey pour les générations futures», a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Nike continuera de surveiller la situation de près à Hockey Canada et attend plus d'informations sur ce que fera l'organisme pour appuyer les enquêtes sur les agressions sexuelles présumées, a indiqué Mme Carreon-John.
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Un porte-parole de Bauer a déclaré vendredi que l'entreprise surveillait de près les développements dans ce dossier. Le fabricant d'équipement de hockey avait annoncé en juillet qu'il suspendait le parrainage financier des championnats du monde de hockey junior, qui se tenaient le mois suivant à Edmonton.
Mary-Kay Messier, vice-présidente du marketing mondial chez Bauer, déclarait à l'époque que les allégations d'agressions sexuelles et le traitement qu'en avait fait Hockey Canada étaient «extrêmement troublants» et soulevaient «des questions sur l'avenir de notre partenariat» avec l'organisme national de hockey amateur.
Les fédérations provinciales de hockey du Québec, de l'Ontario et de la Nouvelle-Écosse ont tour à tour annoncé cette semaine qu'elles ne transféreraient plus à l'organisation nationale une partie des cotisations qui leur sont versées par les parents des jeunes joueurs.
On a appris en mai dernier que Hockey Canada avait réglé à l'amiable la poursuite d'une femme qui soutenait avoir été agressée sexuellement par huit joueurs de l'équipe nationale masculine junior de 2018, lors d'un gala de mérite sportif à London, en Ontario, cette année-là.
Hockey Canada a par la suite admis qu'elle avait puisé dans les frais d'adhésion des jeunes joueurs de hockey mineur pour payer des «responsabilités non assurées», y compris pour régler des réclamations liées à des allégations d'agressions sexuelles.