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L’ancienne entraîneuse de l'équipe canadienne de hockey féminin Danièle Sauvageau était de passage au bulletin «Noovo Le Fil 22» animé par Étienne Fortin-Gauthier pour discuter des récents choix au repêchage du Canadien de Montréal.
Le Canadien se défend de n’avoir recruté que deux francophones, lors du dernier repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), qui se déroulait à Montréal. Au total, l’équipe a repêché un total de 11 joueurs.
Le directeur du personnel des joueurs Martin Lapointe a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un désaveu envers le talent des joueurs québécois, mais plutôt d’un manque d’opportunité.
L’ancienne entraîneuse de l'équipe canadienne de hockey féminin Danièle Sauvageau était de passage au bulletin Noovo Le Fil 22 animé par Étienne Fortin-Gauthier pour discuter des récents choix du Canadien.
Mme Sauvageau tient à souligner que le Québec n’a pas à rougir de sa pépinière de jeunes hockeyeurs. «Je ne crois pas qu’il manque de talent au Québec, au contraire […] Il y a quand même 19 joueurs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec qui ont été repêchés, indique-t-elle. On sait qu’on aurait aimé avoir notamment Nathan Gaucher, qui a été repêché au 22e rang. C’est une question bien souvent de timing.»
Alors que les Ducks d’Anaheim ont repêché trois joueurs québécois, soit Nathan Gaucher, Noah Warren et Tristan Luneau, Mme Sauvageau est d’avis que le Tricolore aurait aimé pouvoir mettre la main sur l’un de ces athlètes. Toutefois, il ne serait pas parvenu à s’avancer au repêchage.
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L’ancienne entraîneuse avance d’ailleurs que le club-école du Canadien, le Rocket de Laval, pourrait ajouter des Québécois à sa formation, qui compte déjà bon nombre de joueurs d’ici. «Je pense qu’avec les Lions [de Trois-Rivières] et le Rocket, on va pouvoir développer davantage de joueurs québécois sur le tard», estime-t-elle.
Si la parité est encore très loin d’être atteinte chez les dirigeants de la LNH, quelques équipes ont toutefois récemment décidé d’engager des femmes au sein de leur personnel. C’est le cas de Manon Rhéaume, qui a été nommée conseillère aux opérations chez les Kings de Los Angeles et d’Émilie Castonguay, qui a été engagé à titre d’assistante au directeur général des Canucks de Vancouver.
«En l’espace de deux ans, on a vu l’ascension de cinq femmes qui ont été promues au titre d’assistantes au directeur général. Pendant bien des années, on a dit que la LNH avait du retard sur les autres ligues de sport professionnel», explique Mme Sauvageau.