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«C’est assez alarmant [...] c’est sûr que ce n’est pas évident non plus pour les intervenants.»
Plus de 170 enfants sous la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) en Estrie se retrouvent sans suivi et sans encadrement en raison de la pénurie d’intervenants.
La situation est telle que certains dossiers sont transférés à d’autres services, notamment en santé mentale ou en dépendance.
La situation inquiète le CIUSSS de l’Estrie, qui estime qu’il ne devrait pas exister de liste d’attente pour les services dont les jeunes ont besoin.
Et leur développement, ainsi que leur sécurité sont en jeu, soutient la collaboratrice d’actualité, Véronique Vignault.
«C’est assez alarmant [...] c’est sûr que ce n’est pas évident non plus pour les intervenants», a ajouté Mme Vigneault en entrevue avec Jean-Simon Bui, au bulletin Noovo Le Fil Estrie.
En effet, ces intervenants doivent désormais répondre à une pression supplémentaire afin de répondre d’aider le plus d’enfants possible.
Malheureusement, une certaine sélection des priorités doit se faire, alors qu’il est impossible de satisfaire tous les besoins.
«C’est des dilemmes qui sont difficiles. On y est confrontés depuis plusieurs années en santé», rapporte Mme Vigneault, faisant référence au délestage en raison des pénuries de main-d’œuvre et du manque de ressources.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.