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«Dr Arruda dit toujours non à toute nouvelle idée, qui ne serait pas parfaite, mais qui pourrait donner un coup de main», a expliqué l'analyste politique Patrick Déry.
Les propos du directeur national de santé publique, Horacio Arruda, affirmant qu’être infecté par le variant Omicron pouvait remplacer la troisième dose, ont fait sourciller plusieurs experts, qui recommandent tout de même de l’obtenir.
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Cette affirmation s’ajoutait à la liste des plusieurs erreurs du Dr Arruda depuis le début de la pandémie, décisions qui ont ralenti la province dans sa lutte contre la COVID-19, a estimé l’analyste politique Patrick Déry.
Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus.
«Dr Arruda dit toujours non à toute nouvelle idée, qui ne serait pas parfaite, mais qui pourrait donner un coup de main, a-t-il lancé, vendredi, sur les ondes de Noovo Info. Ça a été le cas pour le masque, ça a été le cas pour les tests rapides et ça a été le cas pour le passeport vaccinal.
«Il n’a toujours pas reconnu le problème de la ventilation dans les écoles», a ajouté M. Déry.
Outre la ventilation, le gouvernement Legault «finit toujours par faire ce que le Dr Arruda a dit qu’il n’était pas nécessaire de faire».
«Mais on le fait trop tard. Ça, c’est assez nuisible, a affirmé l’analyste politique. La ventilation, ça fait plus d’un an qu’on en parle, les tests rapides et les autotests, ça fait six mois que c’est utilisé en Europe et évidemment, la 3e dose, on a demandé de la faire plus tôt.»
Patrick Déry a critiqué les experts dans le giron gouvernemental, possiblement responsables du retard de l’annonce des mesures sanitaires.
«On constate un écart qui est assez énorme avec les experts qui sont indépendants, qui ont tendance à être plus proactifs», a-t-il mentionné.
L’annonce de jeudi du gouvernement Legault concernant le retour du couvre-feu au Québec et la fermeture des salles à manger a suscité de vives réactions.
Selon M. Déry, il est difficile de savoir si le fait d’instaurer un couvre-feu aidera réellement à vaincre le variant Omicron.
«Le Québec, c’est la seule province à avoir mis en place un couvre-feu en début d’année. Et les cas ont baissé partout au pays», se souvient-il.
L’analyste avance que la baisse des nouveaux cas «avait commencé avant la mise en place du couvre-feu et s’était poursuivie avant que le couvre-feu puisse avoir un effet».
«Il y a des endroits où il y a eu des couvre-feux et on a vu des baisses aussi, mais c’était souvent associé à d’autres mesures, donc c’est très difficile de départager l’effet.»
«Là, essentiellement, c’est une mesure symbolique», a-t-il conclu.