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Il ne s’agira pas d’une campagne électorale ennuyeuse, selon Yves Boisvert. Loin de là.
À quoi peut-on s’attendre des prochaines élections provinciales?
Malgré le fait que des sondages pointent vers une victoire écrasante de la CAQ, Yves Boisvert estime qu’il ne s’agira pas d’une campagne électorale ennuyeuse. Loin de là.
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«C’est pour ça qu’on a des campagnes, il y a toujours des imprévus, il y a toujours des accidents. Ça ne sera pas plate», a lancé l’analyste politique, mardi, sur les ondes de Noovo Info.
Selon notre collaborateur, il sera intéressant de regarder ce qu’il va adviendra de certains partis politiques après le 3 octobre, alors que le Parti québécois et le Parti libéral sont en mauvaise posture.
«À part Pascal Bérubé, le Parti québécois n’a pas beaucoup de sièges sûrs. Ils sont entre 8 et 10% dans les sondages. C’est une zone vraiment critique», a expliqué M. Boisvert.
«Les libéraux, je ne pense pas qu’ils vont disparaitre, mais disons qu’ils sont réduits à peu près à l’ile de Montréal. Et la machine de la CAQ avance comme un rouleau compresseur sur le territoire et on le voit par leur présence dans les publicités, on le voit par les annonces qui se multiplient.»
Lors des dernières semaines, le Parti conservateur du Québec (PCQ) a suscité plus d’attention médiatique que les autres partis traditionnels. Comment se fait-il qu’un engouement se soit créé aussi rapidement autour du chef Éric Duhaime? Yves Boisvert s’est prononcé sur ce dossier.
«Éric Duhaime, c’est quelqu’un qui est passé maitre dans l’art de faire parler de lui par des lignes spectaculaires, a ajouté M. Boisvert. Le Parti québécois, le Parti libéral, c’est de la vieille nouvelle. Donc, le Parti conservateur, ils ont été dans la controverse, il y a eu des déclarations spectaculaires, il y a eu des candidats un peu controversés, donc on va parler davantage d’eux.»
Quels seront les thèmes principaux lors des prochaines élections provinciales? Aux yeux d’Yves Boisvert, les débats seront concentrés autour du bilan de la gestion de la COVID-19, du nationalisme et de l’inflation, qui continue d’avoir des impacts sur la province.
«Et, toujours des thèmes qu’on peut essayer de prévoir, mais qui peuvent s’infiltrer dans la campagne au moment où on s’y attend le moins», a-t-il conclu.