Cowboys Fringants: une histoire d’amour, d’intimité et de générations

En entrevue mardi soir avec Michel Bherer dans le cadre d'une émission spéciale de Noovo Info en lien avec l'hommage national dédié à Karl Tremblay, chanteur des Cowboys Fringants, décédé d'un cancer de la prostage à l'âge de 47 ans, Catherine Beauchamps avoue qu’elle n’était pas «fan» des Cowboys Fringants au départ, mais qu’elle a appris à aimer leur musique au fil dFu temps.

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«La première chanson avec laquelle je suis tombée en amour c’est «Toune d’automne», une chanson qui a joué au mariage d’une amie», souligne-t-elle. Elle ajoute qu'il est fascinant de voir que le groupe a des thématiques très larges au niveau des chansons, mais qu’il est quand même entré chez chaque personne, et ce, à travers plusieurs générations.

«Le groupe est ancré dans la vie des gens. Chaque petit moment d’intimité d’une personne a été marqué par une chanson des Cowboys Fringants, que ce soit un mariage ou un divorce. Le fait que les parents écoutent les pièces avec leurs enfants, c’est fantastique, c’est multigénérationnel», explique-t-elle.

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Selon Mme Beauchamps, le succès des Cowboys Fringants réside dans leurs textes, dans leurs histoires, dans l’écriture de Jean-François Pauzé et dans l’interprétation de Karl Tremblay.

«Karl c’est quelqu’un qui était capable de porter ces histoires sur une scène et de faire soulever des foules parce qu’il avait un charisme phénoménal et je pense qu’il en était peu conscient, ce qui lui donnait du charme», croit-elle.

Catherine Beauchamps estime d’ailleurs que Karl Tremblay sera irremplaçable au sein des Cowboys Fringants.

«Si le groupe a à continuer, je pense que ce sera en trio et non en quatuor.»

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